𝘃𝗶𝗻𝗴𝘁-𝘀𝗲𝗽𝘁

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𝙡𝙪𝙘𝙞𝙖

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𝙡𝙪𝙘𝙞𝙖




𝗷𝘂𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁 𝟮𝟬𝟬𝟴

   —   Lu', réveille toi s'te plaît, j'entends une voix grave qui m'appelle me coupant dans mon sommeil.

Je papillonne des yeux pour essayer de voir qui est venu perturber mon sommeil. Et je suis plus que surprise quand je remarque la grosse tête de Nabil à côté de moi.

C'est pas bien ce qu'il me fait. J'ai envie de lui faire la gueule, le détester du plus profond de mon âme mais quand je vois sa tête juste haut dessus de la mienne je pourrais lui dire amen à tout.

— Non, laisse moi dormir, je soupire en me tournant pour plus le voir.

— C'est les résultats du bac, lève toi, je t'amène, il me dit d'un ton plus autoritaire.

Je me relève presque directement cette fois-ci. Merde, j'avais complètement zappé. Je sens une boule de stress se placer dans le creux de mon ventre et je me laisse retomber une nouvelle fois contre le matelas. Oui, cette nuit c'est moi qui ai eu le droit de dormir dans le lit et ça fait du bien au dos croyez moi.

— Allez Najma !, il s'exclame en soulevant la couette pour me faire lever.

A l'entente de ce surnom, je sens mon ventre se tordre. Ça faisait longtemps que j'avais pas entendu ce mot dans la bouche de Nabil. Et putain ça m'avait manqué même si je veux me persuader du contraire.

— Non, j'ai peur, laisse moi, je grogne.

— Tu me laisses pas le choix là, il déclare alors que je sens des mouvements sur le matelas.

Sans que je ne m'y attende il attrape mes chevilles et les tire d'un coup me faisant tomber dans un bruit sourd du lit alors qu'un cri de surprise sort et de ma bouche.

   —   T'es vraiment un gros connard Nabil putain !, je m'écris presque le faisant rire.

— Wesh ça sortait trop du coeur, je sais pas comment je dois le prendre, il me dit après quelques secondes de réflexion alors que je suis en train de me relever du sol.

— Mal, je répondais sincèrement, peut être un peu trop.

Parce que c'était vrai. C'était un connard, je l'avais très bien vu il y a quelques semaines quand il a débarqué avec une vieille meuf et qu'il l'a balancé comme une chaussette quand il s'est rendu compte que j'étais là. Devant lui, j'avais fait semblant que tout allait bien, que de toute façon il me devait rien pourtant à l'intérieur je souffrais, mon coeur que je pensais incassable avait connu plusieurs fissures depuis que je côtoyais Nabil. Donc ouais c'était un connard, mais un connard que j'appréciais beaucoup trop.

𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant