𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀

𝘁𝗿𝗲𝗶𝘇𝗲

𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡

𝗱𝗲́𝗰𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟬𝟲

Sa voix glaciale et son annonce me transperceraient le cœur.

Je m'attendais à tout sauf à ça.

Je sentais mes yeux me piquer en voyant son regard brisé et j'hésitais pas une seule seconde pour la coller encore plus contre moi. Elle enfouissait sa tête dans mon cou et je sentais ses pleurs reprendre alors que de mon côté, mon coeur et mon ventre se tordaient.

Je ne connaissais pas tellement ses parents mais le peu ou je les avais vu ça avait été des personnes très gentilles et accueillantes. Et rien que de m'imaginer perdre mes parents me donnait la chair de poule et me faisait un trou au coeur.

J'arrivais même pas à imaginer la douleur que ma brune ressentait.

Doucement je la berçais dans mes bras sans jamais desserrer ma prise d'elle. Ses petits bras s'étaient entouré autour de ma nuque ou elle avait déposé sa tête aussi et je sentais son souffle devenir plus régulier signe qu'elle se calmait.

Ça me broyait le cœur de la voir dans cet état, j'avais l'impression de ressentir toute sa peine et de devoir la porter pour l'aider.

Je l'avais lâché, une fois et ça n'arriva plus.

Je posais délicatement ma tête sur la sienne en humant son odeur et en fermant les yeux et je me sentais à mon tour partir dans un sommeil profond.

   —   OH ! VOUS FAITES QUOI LA ?

Je me réveillais en sursaut en entendant des cris et je peinais à ouvrir mes yeux. Mais quand j'y arrivais je me retrouvais face au visage colérique de Livio.

   —   Elle m'a appelé pour que je vienne. Je suis désolé pour vous. Je l'ai juste aidé à se calmer igo, je déclarais doucement pour brusquer personne.

Je sentais la petite brune contre mon épaule bouger pour finir par elle aussi relever la tête avec ses yeux à peine ouvert qui en temps normal m'auraient fait rire.

Je comprenais la réaction de son reuf en voyant notre position. Elle était allongé en travers de mes jambes et avait sa tête dans le creux de mon cou alors que mes bras entourés sa taille. C'était archi normal qu'il câble surtout au vu de sa situation. Mais je voulais aucun mal à Lucia et ça il le savait aussi.

Doucement, j'essayais de faire bouger Lucia de mes cuisses pour ne pas énerver plus son frère qu'il ne l'était déjà, mais elle faisait pression sur mon bras pour pas que je m'éloigne. Ses petits yeux suppliants rencontraient les miens et c'était impossible pour moi de la lâcher en la voyant comme ça.

   —   NABIL J'RIGOLE MÊME PAS AVEC TOI, DÉGAGE !, il s'écriait en faisant les cent pas devant nous.

   —   Il reste, la voix de la brune était glaciale et son regard également me donnant presque des frissons.