𝗱𝗼𝘂𝘇𝗲

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𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡

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𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡

𝗱𝗲́𝗰𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟬𝟲

Je venais à peine d'arriver au centre commercial que j'en avais déjà marre.

C'était l'anniv de mon reuf dans deux jours. La vingt-six décembre et comme un con j'étais venu faire les magasins le matin du réveillon de Noël. Ma famille et moi on ne le fêtait pas mais je savais quand même que ce n'était pas quelque chose à faire d'aller faire les courses le matin de Noël. Mais il me fallait à tout prix son cadeau, j'étais déjà assez en retard comme ça.

Le pire, c'est que je ne savais même pas quoi lui acheter. Avec la bibi il pouvait s'offrir ce qu'il voulait maintenant et j'avais pas envie de faire pit' avec mon cadeau même si je savais que tout ce que je pouvais lui offrir lui ferait plaisir. Mais je voulais quand même marqué le coup. C'était ses vingt ans.

Je me promenais pour voir quel magasin attirerait mon attention et je finissais par rentrer dans une bijouterie. Je faisais le tour de la boutique en m'arrêtant sur les chevalières et je voyais du coin de l'œil qu'une jeune vendeuse me guetter.

— Vous avez besoin d'aide monsieur ?, elle m'interpellait d'une voix mielleuse.

— Ouais, je voudrai cette bague s'il vous plaît.

Je lui demandais en prenant le ton le plus neutre possible. Elle me soûlait avec ses regards en coin on aurait dit qu'elle voulait me bouffer.

— Il vous la faut en quelle taille ?

— J'en sais rien moi, y a des tailles même ?, elle riait doucement et je voyais même pas ce qui pouvait la faire rire.

— Oui monsieur. Mais c'est pas un problème je vais vous faire essayer.

— Nan mais c'est pas pour moi.

— Vous savez pas si il a les mains du même gabarit que vous ?, elle me demandait.

J'haussais les épaules, qu'est ce que j'en sais wesh. Elle me cassait déjà les couilles celle là.

— C'est pour mon frère, donc ouais p't'être.

— Vous pouvez toujours l'essayer et si jamais elle ne lui va pas vous viendrez l'échanger.

Je la suivais jusqu'au comptoir où elle me sortait la bague pour la poser sur un petit coussin.

— Montrez moi vos mains.

Je fronçais les sourcils mais lui tendait quand même ma main, c'est trop chelou d'acheter une bague.

— Tenez, je pense que ça c'est votre taille.

Elle me tendait une chevalière que j'enfilais à mon majeur et effectivement elle m'allait. Je l'observais vite fait et je la trouvais grave fraîche, je voyais trop Tarik mettre ça. En reposant la bague sur le coussinet je sentais mon portable vibrer dans la poche arrière de mon jeans. Je le sortais et mes yeux s'écarquillaient en voyant de qui provenait l'appel.

𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant