𝗾𝘂𝗮𝘁𝗿𝗲

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𝙡𝙪𝙘𝙞𝙖

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𝙡𝙪𝙘𝙞𝙖

𝗱𝗲́𝗰𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟬𝟱

Je riais une nouvelle fois aux blagues que faisait Mehdi à côté de moi. Aujourd'hui c'est notre dernier jour de cours avant les vacances de Noël. Il était temps. J'en peux plus du rythme des cours qui sont alliés à mon petit boulot de serveuse bien que je n'y sois que quelques heures par semaine. Bon j'ai quand même du boulot pendant ces vacances mais je pense qu'elles vont quand même me permettre de souffler.

   —   Mais meuf, imagine nous sur une plage en Italie dans ton bled !, il s'écrit.

Mehdi s'était mis en tête qu'en été on allait partir en Italie ensemble. Je sais pas d'où cette idée lui est venue, mais en tout cas elle est là.

   —   Les rêves c'est la nuit Mehdi, je dis doucement.

   —   Toujours tu me casses mes délires, il souffle alors que je ris devant sa mine vexée.

   —   Pauvre chou, je suis une méchante fille, j'ironise.

   —   Oui. Tu me brises le coeur.

Je lève les yeux au ciel face à la comédie qu'il est en train de me faire. Ce mec est un vrai clown, avec lui je suis sûr de ne pas m'ennuyer au moins.

   —   Déjà que quand tu parles à un mec j'ai le cœur en miette, il murmure presque.

Je ris de nouveau, mais cette fois ci, gênée. Je sens mes joues chauffées et je baisse la tête vers ma feuille pour pas qu'il ne le remarque.

C'est pas la première fois que Mehdi fait des allusions, et j'avoue que je suis plutôt réceptive. C'est un beau garçon. Un grand brun, cheveux courts et toujours soignés avec un beau sourire. Et puis il est gentil. Mais ça n'empêche qu'à chaque fois qu'il essaye de me faire passer des messages sous des blagues, je me retrouve complètement gênée. Il le sait, et il en joue.

Je sens son bras se poser sur la haut de ma chaise et automatiquement mon dos le touche. Sa tête s'approche doucement de la mienne et il se met à chuchoter près de mon oreille :

   —   Arrête de faire la timide, il me chuchote.

Sa réflexion me fait froncer les sourcils, moi timide ?

   —   Tu sais très bien que je suis absolument pas timide. Encore moins avec toi, je déclare.

   —   Oui, mais je te mets mal à l'aise.

   —   Ça veut pas dire que c'est une bonne chose.

Je ris devant son assurance alors qu'il se renfrogne à côté de moi en me lançant des regards en coin. Certainement pour voir à quel moment j'allais lui dire que je rigolais et que je pense le contraire. Sauf que je ne le ferai pas.

𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant