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𝙤𝙢𝙣𝙞𝙨𝙘𝙞𝙚𝙣𝙩
𝗱𝗲́𝗰𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟬𝟵
— Lu' !, s'exclamait la voix grave de Nabil dans tout l'appartement, grouille toi !
— C'est bon j'arrive !, lui répondait Lucia du côté opposé de l'appart'.
Après quelques minutes encore, là petite brune faisait son apparition dans le salon là où son copain l'attendait. Il faisait semblant de soupirer quand elle arrivait et elle s'empressait de le pousser alors que Nabil ne bougeait même pas d'un millimètre.
Ils finissaient par prendre le chemin de la porte pour rejoindre la voiture du brun et faire le chemin pour aller jusqu'à Paris mêlé de rire et de bonne humeur. Depuis qu'ils s'étaient retrouvés tout allait bien entre eux, aucune embrouille ne pointait le bout de son nez. Ils vivaient leur amour discrètement sans pour autant se cacher, simplement ils aimaient que leur moment restent entre eux et que personne ne se mêlent de leur histoire. La première fois était déjà de trop...
Nabil n'avait rien dit à Lucia sur les mots de son frère qui résonnaient toujours dans sa tête. Il avait préféré garder ça pour lui ne sachant pas tellement s'il avait bien interprété ses mots. Mais il avançait le cœur plus léger en se disant que Livio avait l'air d'accepter leur relation, en tout cas, toujours plus qu'avant.
Aujourd'hui, ils avaient décidé d'aller à Paris. Ils allaient quasiment tous les jours sur Paname pour leurs études mais depuis que Lucia était en France elle n'avait jamais vraiment visité la capitale. Elle avait même jamais vu la Tour Eiffel, alors Nabil avait décidé que ça allait être leur sortie du jour.
Après une cinquantaine de minutes de route, embouteillages oblige à Paris... Les deux tourtereaux se dépêchaient de sortir de la voiture après que Nabil ait dû tourner de nombreuses minutes avant de trouver une place.
— T'es prête à faire la touriste ?, lui demandait le brun d'un air taquin.
— Et toi, t'es prêt à faire le guide ?, elle lui répondait sur le même air.
— Si c'est pour toi, toujours.
Un sourire amusé s'accrochait aux lèvres de Nabil alors que Lucia ne pouvait elle aussi s'empêcher de sourire pourtant elle levait les yeux au ciel, plus par obligation qu'autre chose.
L'algérien attrapait l'arrière du cou de l'italienne d'une main ferme avant de la diriger à droite et à gauche alors qu'elle râlait sans pour autant pouvoir se défendre. Au bout de quelques secondes il finissait par la lâcher pour finalement poser son bras autour de ses épaules alors qu'un couple de personnes âgées passaient à côté d'eux en leur lançant des regards attendris.
