𝗾𝘂𝗶𝗻𝘇𝗲

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𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡

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𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡

𝗱𝗲́𝗰𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟬𝟲

Je me réveillais en sursaut en entendant un bruit répétitif et qui persistait. La tête encore enfoncée dans mon coussin je tendais mon bras pour attraper mon bigo sur la table de nuit.

Lucia.

Je m'empressais d'appuyer sur le bouton vert et de coller mon oreille contre mon portable pour entendre ma brune en sachant très bien que c'était pas normal qu'elle m'appelle à cette heure ci.

   —   Nabil..., elle murmure.

Sa voix est faible et presque plaintive, j'ai l'impression qu'elle souffre et mon cœur se serre automatiquement.

   —   J'suis là bébé, y a quoi ?, je demande doucement pour ne pas la brusquer.

   —   Je..., elle ne finissait pas sa phrase à cause d'un sanglot qu'il l'a prenait et j'ai l'impression de revivre le moment où elle m'a appelé pour la rejoindre chez elle.

   —   Ne m'explique pas si t'y arrives pas, c'est pas grave. Je reste là moi de toute façon, tu parles quand t'en as envie.

J'entends un petit couinement me répondre et je grimace en sentant l'angoisse me prendre au ventre à moi aussi.

Aujourd'hui c'était l'enterrement de ses parents. Elle m'a envoyé des messages en m'expliquant comment ça s'était passé. De ce qu'elle m'a dit ils ont eu une belle cérémonie à l'église et une marche jusqu'au cimetière ensuite. Et je crois que c'est à partir de ce moment là qu'elle s'est rendue compte que ses parents étaient réellement décédés. Elle avait l'air vide quand elle m'a parlé tout a l'heure et au vu de ce que j'entends dans mon portable je ne peux que confirmer ce que je dis.

   —   Nabil... J'ai fait un cauchemar..., elle articule difficilement.

   —   C'est fini maintenant, regarde c'est moi que t'as au bout de ton téléphone, j'explique calmement.

   —   J'ai... J'ai fait un cauchemar de... la mort de..., elle se coupe entre chaque mots et n'arrive même pas à finir sa phrase.

   —   J'ai compris, ne dis rien, je dis presque durement.

   — Merci Bibi, sa voix est un faible murmure.

Je reste silencieux ne sachant pas quoi répondre, j'ai juste envie qu'elle rentre en France pour l'avoir a mes côtés et pour pouvoir garder un œil sur elle.

   —   Desserre tes mains, je lui conseille en l'imaginant devant mes yeux.

   —   De quoi ?, elle me demande sans comprendre.

𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant