𝘃𝗶𝗻𝗴𝘁-𝗲𝘁-𝘂𝗻

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𝙡𝙪𝙘𝙞𝙖

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𝙡𝙪𝙘𝙞𝙖


𝗮𝘃𝗿𝗶𝗹 𝟮𝟬𝟬𝟳

La fête battait son plein depuis maintenant deux bonnes heures et j'avoue que pour une fois, même moi je m'amusais.

Les petits gestes discrets qu'avait Nabil envers moi me rendait folle, encore plus avec ce qu'il s'est passé juste avant notre arrivée. C'était la première fois que je ressentais des sensations comme ça, c'était la première fois aussi que mon brun osait un peu plus et à l'inverse de ce que j'aurais pu penser, je n'avais pas été gêné et j'avais pas du tout eu peur. Ce mec avait un pouvoir sur moi que je ne comprenais pas mais pour rien au monde je l'arrêterais.

   —   Oh Lulu !, s'exclame Lucas. On prend un shot' à ta majorité ?

Je riais en le rejoignant pour attraper le petit verre qu'il me tendait et je voyais Nabil arriver à toute vitesse pour suivre notre geste. On trinquait tous les trois ensemble avant de boire cul sec le petit récipient qui me faisait grimacer comme à chaque fois. 

Mon brun ne perdait pas une seconde pour attraper mon verre et le poser à rapidement sur la table avant de m'attraper par la taille pour me balancer sur son épaule comme si je ne pesais rien et courir dans tout son appart' me faisant hurler de rire.

Il entrait dans sa salle de bain avant de fermer la porte et de me reposer en me collant contre le bois pour attaquer directement ma bouche me faisant rire sous son assaut soudain. J'entourais sa nuque de mes bras pour le rapprocher de moi et répondre à son baiser qui se faisait de plus en plus entreprenant.

   —   T'es trop belle, il soufflait contre ma bouche et je sentais l'odeur de l'alcool rentrer dans mes narines me faisant grimacer.

   —   Toi t'es surtout bien bourré, je répondais en riant.

   —   Aussi, il riait avec moi. Mais même quand je suis pas bourré je pense que t'es trop belle, il me disait d'un air enfantin.

Je baissais la tête gênée de recevoir ses compliments bien qu'ils me faisaient plus que plaisir. 

   —   J'ai tout le temps envie de t'embrasser, j'te jure c'est un truc de ouf, t'es la première meuf avec qui ça me fait ça, il continue de me dire.

   —   Nabil, t'es défoncé tu vas regretter demain...

   —   Non, il me dit durement. Je sais ce que je dis, je suis trop heureux de te connaître.

Je laissais échapper un petit soupir de surprise alors que je me jetais sur ses lèvres pour le remercier mais aussi pour couper court à sa petite déclaration qui me mettait mal à l'aise sans le vouloir.

𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant