𝘀𝗲𝗶𝘇𝗲

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𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡

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𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡

𝗷𝗮𝗻𝘃𝗶𝗲𝗿 𝟮𝟬𝟬𝟳

Je souffle une énième fois, comme un gamin. On attend tous le retour de Lucia et Livio et j'en ai marre d'attendre.

Je veux revoir ma petite brune, je veux voir comment elle va de mes propres yeux. Parce que depuis l'enterrement chaque nuit je reçois un appel d'elle en pleurs. Et à chaque fois ça me brise un peu plus le cœur. Elle fait des cauchemars, elle voit ses parents se faire tuer et quand elle se réveille elle est prise d'angoisses alors elle finit par m'appeler comme je l'ai obligé à le faire. Et après quelques minutes elle arrive toujours à se calmer plus ou moins.

J'ai réussi à la calmer tous les jours mais je sais même pas comment j'ai fait. Je lui ai juste parlé, de tout et de rien. Je me suis confié aussi et malgré que ce soit des pleurs qui m'ont répondu ça m'a fait du bien de lui parler de ce que j'ai pu vivre.

Mais maintenant c'est le plus dur qui arrive et je ne pense pas qu'elle en ait conscience, mais moi oui. Livio et Lucia vont devoir se démener pour pouvoir payer le loyer, Livio va devoir remplir des tonnes de papiers pour que sa soeur soit sous sa responsabilité, enfin bref ça va être une période horrible pour les deux. Mais elle pourra compter sur moi, je compte plus la lâcher.

Je soupire encore en fixant la porte et mon frère me donne un coup de coude en me lançant un sale regard.

— On est tous impatients de les revoir, arrête de souffler dans mon oreille je vais te tarter, il me murmure.

J'avais envie de lui répondre que moi c'était pas pareil mais je m'abstenais en m'enfonçant un peu plus dans le canapé.

Alors que je commençais de plus en plus à perdre patience la porte s'ouvrait enfin me laisser voir mon italienne.

Elle avait une petite mine, son teint habituellement halé était aujourd'hui tout pâle et des cernes violacées avaient pris placent en dessous de ses yeux me faisant grimacer en repensant à ses nuit mouvementées.

Alors que tout le monde leur sautait dessus pour les accueillir, mon frère et moi restions assis dans le canapé pour ne pas les brusquer. Mais c'était peine perdu quand je voyais leur comportement de sauvage.

— Arrête de la chouf comme ça on dirait que tu vas la graille, me disait mon frère en me tapant sur l'épaule.

Je lui coulais un regard rempli de sous-entendus alors qu'il explosait de rire en secouant sa tête de gauche à droite.

— Dis rien, j'veux même pas imaginer ce que tu veux lui faire, il déclarait en riant.

— Rien wesh !, je m'exclamais en levant les mains en l'air en signe d'innocence.

On riait tous les deux alors qu'il me regardait l'air de dire « pas à moi ». Mais au fond c'était vrai. J'en avais rien à foutre de ça avec elle, c'était même la dernière chose à laquelle je pensais. Je voulais juste son bien, a mes côtés si c'était possible.

𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant