𝗾𝘂𝗮𝗿𝗮𝗻𝘁𝗲

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𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡

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𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡



𝗳𝗲́𝘃𝗿𝗶𝗲𝗿 𝟮𝟬𝟭𝟬

Je sentais la petite main de ma copine tracer des formes contre mon torse en même temps qu'elle déposait des bisous contre mon cou dans lequel elle avait sa tête enfouie depuis qu'on s'était endormi.

J'étais complètement réveillé depuis quelques minutes maintenant mais je faisais semblant de dormir. Et pour moi, et pour elle.

Ouvrir les yeux ça allait être rentrer dans la réalité. Me rappeler de ce qu'il s'était passé hier soir et affronter.

Pas que j'avais peur d'attaquer mais ouais, j'étais mieux là dans mon lit avec ma copine a ma droite plutôt qu'avec les mains qui baignent dans le sang.

— Bibi il est presque midi, me chuchote Lucia contre mon oreille.

Je grogne en entendant sa petite voix et même si je suis réveillé depuis longtemps le fait qu'elle parle me prouve bien qu'il va falloir que j'émerge même si j'en ai pas envie.

Je lâche un grognement en lui tournant le dos pour enfoncer ma tête dans mon oreiller. Un petit rire arrive jusqu'à mes oreilles alors que son corps s'échoue contre mon dos me faisant sourire malgré moi.

   —   Allez, bouge toi !, elle s'exclame bien plus fort que la première fois.

   —   Non, j'suis fatigué, j'articule difficilement à cause de mon visage écrasé contre mon oreiller.

   —   Fallait pas faire la fête comme ça hier si t'assumes pas aujourd'hui, elle me dit en me taquinant.

   —   C'est à toi que j'ai fait la fête ouais.

Je me retourne vers elle en la faisant basculer sur le côté alors que ses pommettes se mettent à rosir directement. Un rictus amusé se dépose sur mes lèvres alors qu'elle sourit discrètement me faisant rire. Je pince sa joue toute rouge sous ses petits soupirs d'énervement mais on se fait vite couper par mon bigo qui sonne sur la table de nuit.

Je soupire en l'attrapant et je suis surpris de voir un numéro inconnu m'appeler sur mon vrai portable. J'appuie quand même sur le bouton vert en me rappelant que mon reuf est en prison et qu'a tout moment il peut m'appeler.

Et quand j'entends un grognement rauque que je pourrais reconnaître entre mille retentir dès que je pose mon portable contre mon oreille je comprends que je ne me suis pas trompé. Un sourire incontrôlable se dépose sur mes lèvres alors qu'une chaleur se fait ressentir dans mon ventre. Putain, mon frère me manque. Beaucoup trop même.

— Ouais, c'est Tarik, grogne-il.

— J'avais entendu hmar, ça fait longtemps qu'on s'est pas vu mais tu râles toujours autant toi, je soufflais d'un air léger.

𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant