𝗾𝘂𝗮𝘁𝗼𝗿𝘇𝗲

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𝙡𝙪𝙘𝙞𝙖

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𝙡𝙪𝙘𝙞𝙖

𝗱𝗲́𝗰𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟬𝟲

Ça y est.

Mes pieds reposaient sur le sol italien depuis quelques heures maintenant et je m'apprêtais à rentrer dans ma citée de naissance.

On avait fait, mon frère et moi, le voyage en avion. C'était la compagnie avec qui mes parents étaient parti pour ce voyage humanitaire qui nous avaient payé le vol. Comme si faire ce geste enlevait la peine d'avoir perdu notre famille...

Moi, je me sentais vide. Complètement vide. Je ne ressentais absolument rien et tout m'était égal.

Je ne comprenais pas trop ma réaction. J'aurais préféré passer mes journées à pleurer et me morfondre sur le drame qui était arrivé. Mais je n'y arrivais pas. Plus aucune larme ne voulait couler de mes yeux et je culpabilisais.

Quand je l'avais appris j'avais eu l'impression qu'on m'arrachait le coeur et je m'étais totalement effondrée. Et sous le coup de la panique et de la tristesse j'avais appelé Nabil. Ça faisait des mois qu'on ne se parlait plus mais je savais que c'était le seul qui allait réussir à m'apporter du bien être et du réconfort.

Et j'avais eu raison. En quelques minutes il avait su m'apaiser. J'avais été grave triste de lui dire au revoir tout à l'heure. Même si je savais que c'était que pour une durée limitée ça me réjouissait pas de le quitter alors qu'il avait été mon plus fidèle soutient depuis que j'avais appris le décès de mes parents et jusqu'à aujourd'hui quand je m'étais envolée pour l'Italie, soit durant trois jours.

On avait passé nos journées ensemble et le vingt-six j'avais fait un effort pour aller voir Tarik qui fêtait son anniversaire. J'en avais pas envie mais au final ça m'avait fait du bien de voir du monde.

Quant à mon frère, c'est toujours glacial entre nous. Ça ne lui a pas plu de me voir si proche de Nab' et je pense qu'il à refoulé tous ses sentiments négatifs sur moi.

On devrait se soutenir, mais nous tout ce que l'on fait c'est de s'éloigner.

Enfin bref, je soupirais en passant la porte de mon ancien immeuble et en y retrouvant tous les caïds du coin. Ça m'avait pas manqué tiens.

*

   —   Beretta ?, un grand brun me questionnait.

   —  Sì ?, je répondais sans me retourner.

   —   Mais non !, il s'exclame. Vous êtes de retour ?

Je soupirais en me retournant vers lui pour commencer à saluer chaque homme présent que je connaissais plus ou moins.

   —   Mes parents sont morts Vincenzo.

Ma voix fit taire tous les bruits du hall. Et je voyais les grands gaillards devant moi baisser la tête.

𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant