LES LETTRES DE L'ALPHABET **

BAIN DE MINUIT

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Un homme aux cheveux de couleur brun est allongé sur un transat, il profite des derniers rayons du soleil couchant.

Derrière ses lunettes de soleil, il observe un jeune homme qui sort de l'océan, l'eau salée glisse sur sa peau halée, une image féérique, une image subliminale, un corps longiligne, éclairée par le soleil couchant, une main dans les cheveux, il est tout simplement ban...

Il se mord la lèvre inférieure, le jeune homme s'approche d'un pas sensuel de lui, une odeur agréable d'iode titille les narines du beau brun, la main du bel Apollon caresse du bout des doigts la peau de couleur albâtre de l'homme près de lui, un long frisson le parcourt, l'inconnu sourit, puis il disparaît dans une magnifique villa blanche.

Le brun se lève en soupirant, un petit sourire narquois se dessine au coin de ses lèvres rosées.

Lentement, il marche sur le sable blanc, et encore brûlant, ensuite il se dirige à son tour vers la villa.

Il y retrouve le jeune homme qui se trimbale complètement nu dans le magnifique salon de blanc immaculé, il se stoppe et admire le paysage, un nouveau soupire passe la barrière de ses lippes, puis le jeune homme monte à l'étage supérieur pour y prendre sans doute une douche.

L'homme se passe une main dans les cheveux en grimaçant, son petit problème à l'entrejambe le fait légèrement souffrir.

Il retire son maillot de bain et le voilà à son tour aussi nu que le jour de sa naissance.

Il s'allonge sur le magnifique sofa blanc et commence à se caresser...

Seul et dans la solitude...

Une de ses mains descend doucement vers son membre dressé et commence l'aventure, il gémit, son autre main se pose sur sa bouche pour étouffer les bruits.

Soudain une langue gourmande taquine avec excès son membre, un autre gémissement plus fort, la bouche curieuse le gobe, elle commence les montées et les descentes sur le tirailleur qui frémit de plaisir, elle accélère la cadence, ensuite elle ralentit toujours dans un rythme calculé, puis au bout de dix minutes le précieux liquide blanc s'écoule au fond de la gorge du châtain.

Il se relève, un sourire coquin se dessine sur ses lèvres, il se lève, puis il s'échappe dans la cuisine pour y manger, le brun encore sous l'emprise du désir, ferme les yeux et savoure ce délicieux instant.

Vingt minutes plus tard, le châtain toujours les fesses dénudées se pavane devant son amant en lui exposant sa virilité, le brun le tire à lui et l'embrasse.

Leur muscle rose danse, il se chamaille pour savoir qui aurait le droit d'être le maître des festivités pour ce soir, une bataille féroce s'engage entre les deux muscles rosés, les deux hommes ne veulent pas lâcher l'affaire, quelques secondes plus tard le plus jeune se relève en arborant un magnifique sourire.

Il tire par la main son amant, il le pose sur son épaule, l'autre se débat en lui donnant des coups de poings dans le dos, le plus jeune lui donne une tape sur ses magnifiques fesses de bébé ce qui le fait couiner de surprise.

Il sort de la magnifique villa toujours avec son fardeau sur l'épaule qui cette fois-ci ne bouge plus et se laisse porter comme un vulgaire sac à patate.

Le jeune homme l'entraîne jusque dans les flots noirâtres qui scintillent de mille feux sous la lune.

Il dépose son homme délicatement dans l'eau, puis il lui prend le visage en coupole et dépose un baiser tendre sur les magnifiques lèvres de son mari.

Le brun pose ses mains sur les hanches de son compagnon et une autre valse de baiser débute sous l'astre lunaire qui est le seul témoin de leur amour grandissant.

Les doigts du plus grand effleurent la peau délicate et laiteuse, le plus petit frissonne, leur corps se resserre, leur température corporelle grimpe, leur palpitant cogne dans leur cage thoracique, leur souffle est saccadé et le désir monte crescendo.

Ehren pose ses mains sous les fesses de son époux et le porte, celui-ci entoure de ses jambes frêles la taille de son amant, leurs baisers continuent plus intenses et plus fiévreux.

Trois doigts se faufilent dans l'intimité du plus vieux, un long gémissement percute la langue du plus jeune, les mouvements de ciseaux débutent, la cible est touchée, un cri s'entend dans la nuit étoilée, Livaï mord l'épaule du châtain.

Les doigts se retirent sournoisement pour laisser la place à un invité surprise qui y fait une entrée fracassante, le brun arc son dos, un soupir d'aise s'échappe de sa bouche, puis ses lèvres reprennent d'assaut celles du plus jeune.

Le châtain entame son ascension en donnant de puissants coups de reins et en touchant la cible à chaque fois ce qui fait crier de plus en plus fort son amant.

Son dos se recouvre de petits sillons rougeâtres, Livaï remord la peau halée.

Un râle rauque de plaisir sort de la gorge du plus jeune, les deux hommes s'embrassent encore et encore.

Les coups de reins deviennent plus rapides et plus puissants, le brun pousse un dernier cri et expulse son précieux liquide blanc qui se mêle aux eaux sombres entre leur torse.

Le châtain redonne un ultime coup de reins en lâchant un petit cri, puis il se déverse à son tour dans l'intimité chaude de son compagnon.

Les deux hommes posent chacun leur tête sur l'épaule de l'autre en reprenant leur souffle.

Ehren relève la tête, ses beaux yeux verts brillent sous la lumière lunaire, un petit sourire, puis il reprend d'assaut la bouche de son bien-aimé.

Un baiser chaud, un baiser doux, un baiser sincère, un baiser reflétant tout son amour pour l'homme qu'il aime.

Les deux amants se séparent à contre cœur, Ehren prend la main du plus vieux, ensuite il l'entraîne à l'intérieur de la villa. Les deux hommes s'allongent sur leur lit, ils se collent l'un contre l'autre en s'embrassant et en se caressant, épuisés, ils finissent par s'endormir emporté par les bras du doux Morphée.

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À suivre...