ISABEL

37 5 0
                                    




*********************


Ehren arrive devant un petit café mal famé sui est caché dans une petite rue loin des yeux malveillants et trop curieux.

Vêtu d'un imperméable beige, d'un chapeau sombre, la tête rentrée dans les épaules, surveillant nerveusement les alentours, il pénètre à l'intérieur de l'établissement.

Il se dirige au fond de la pièce, ouvre une porte et salue brièvement la femme assise derrière un bureau minable sur lequel règne un fatras incommensurable, ce qui fait grimacer le jeune homme.

La femme un sourire sadique sur les lèvres lui tend la main gauche.

La femme est petite, rousse, coiffée d'un chignon qui part dans tous les sens, d'un pantalon en sky noir, d'un haut en dentelle noir sous lequel on peut distinguer sa poitrine volumineuse sans soutient gorge, des yeux de couleur vert perçant et vicieux, un rouge à lèvre rouge vif, un maquillage tirant sur le bleu et ses yeux sont entourés d'un trait noir.

Cette femme connaît un petit secret qui concerne le jeune homme et le fait chanter, il paie sinon son mari riche industriel sera mis au courant de ses deux anciens métiers.

Soit strip-teaser et prostitué depuis l'âge de douze ans.

Ehren est marié depuis quatre ans avec cet homme, il avait déjà quitté le métier quelques mois plutôt, son ancienne patronne le menace depuis six mois et depuis il lui donne toute la paye qu'il gagne soit mille deux cent euros vhaque mois.

Livaï n'est au courant de rien pourtant il se pose des questions lorsqu'il voit son époux porter les mêmes vêtements mais par politesse dû à son rang il s'abstient de tous commentaires.

Ehren donne l'argent à la femme en soupirant puis repart comme si ne rien n'était mais celle ci arbore un sourire mauvais et cache quelque chose ou prépare un mauvais coup ou peut être même les deux qui sait.

Ehren s'apprête à ressortir de l'établissement quand une main le stoppe dans son élan, il se retourne et reconnaît Jean.

Jean Kirschtein qui était son tortionnaire, qui le violait et le battait quand il fallait le remettre sur le droit chemin, un frisson d'effroi descend le long de sa colonne.

- Jäger, quelle bonne surprise !

- Lâche-moi Jean.

Le brut continue de serrer le bras du châtain ce qui le fait grimacer puis il le tire à lui pour l'entraîner dans une petite salle derrière le bar sous le regard moqueur de la femme rousse que l'on appelle Isabel la tortionnaire.

Le châtain/brun pousse brutalement Ehren dans la pièce, ferme la porte à clef puis s'avance dangereusement vers lui, le jeune homme recule mais heurte le mur.

Jean lui attrape les cheveux ce qui fait grimacer Ehren ensuite il s'attaque attivement au pantalon du jeune homme.

Jean l'embrasse de force puis le retourne face contre le mur ensuite il fait son affaire encore une fois Ehren ne dit rien et ne se débat pas mais des larmes coulent sur ses joues.

Des larmes de honte.

Des larmes d'impuissance.

Des larmes de colère contre lui-même.

Des larmes de sa propre faiblesse.

Ehren en cet instant voudrait mourir.

Il n'a jamais su se défendre contre ce gars.

LES LETTRES DE L'ALPHABET **Where stories live. Discover now