• deux •

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𝕹𝖔𝖚𝖗
SEPTEMBRE 2022

Je prenais ma tête dans mes mains en me rendant compte que je n'arrivais pas à conclure mes pistes sur les possibles éventualités d'un Hakim innocent

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Je prenais ma tête dans mes mains en me rendant compte que je n'arrivais pas à conclure mes pistes sur les possibles éventualités d'un Hakim innocent. Je n'en pouvais plus.

Honnêtement, je croyais en lui, j'avais vu à son visage qu'il était sincère et qu'il n'avait rien à voir dans cette histoire. J'en avais eu des gars à défendre et ça se remarquait directement quand ils mentaient, suffisait juste d'un petit tic trompeur et je les démasquais. Mais là, Hakim me semblait parfaitement clean dans cette affaire et je me devais de faire régner la justice.

À l'aveugle, je cherchais mon café de la main et criais de peur en sentant le liquide chaud recouvrir ma paume. Vivement, je tournais ma tête vers la gauche et grognais en voyant que je venais de renverser ma boisson sur mon bureau.

- Merde, merde. jurais-je en me levant d'un bond avant d'attraper tous mes dossiers pour leur éviter la flotte. Tout mais pas ça putain.

- Besoin d'aide ? je posais mes yeux sur l'entrée de mon espace pour tomber sur Célia, une très bonne copine à moi.

- Je veux bien que tu me ramènes une éponge et du sopalin s'il te plaît.

- Pas de problèmes.

Elle me souriait avant de s'éclipser pour aller chercher mes demandes. Vraiment, ça servait d'avoir une "assistante" pour réparer ses erreurs. Je travaillais dans une société commerciale, en association avec un autre avocat du barreau de Paris que j'avais rencontré pendant mes études. Il bougeait pas mal dans le département pour ses affaires et c'était rare les fois où on pouvait se voir.

Du coup, on avait préféré engager un peu de personnel pour gérer le côté administratif, ce qui était un peu compliqué à mélanger avec notre taff de base. Et puis, je savais que Célia bossait dans les chiffres et qu'elle recherchait un poste mieux rémunéré que celui qu'elle avait déjà, au moment où je lui avais proposé de l'embaucher.

Comme on se connaissait depuis le lycée, je n'avais pas du tout douté sur le fait qu'elle ait le secret professionnel. Même si elle venait à entendre une conversation entre un client et moi sur des possibles révélations, elle n'irait pas tout répéter par la suite.

- Et voilà ma belle. me souriait d'ailleurs cette dernière, en passant un coup d'éponge rapide sur mon bureau en verre. Tout propre. Et je t'ai refait un café, cadeau.

- Merci, tu me sauves tellement la vie. la remerciais-je en touillant mon bâtonnet en plastique dans le gobelet brûlant. T'as fini le bilan du mois dernier ?

𝘤𝘰𝘶𝘵𝘦𝘢𝘶 𝘯𝘰𝘪𝘳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant