Bruit » SAINZ ✓

case 12

Quand Carlos arrive dans le salon, le lendemain matin, Charlotte est une boule d'énergie.

-Faudra sortir le gâteau quand elle arrive et mettre les bougies dessus... t'as fini de gonfler les ballons, Charles ?

-Ouais, répond fièrement celui-ci, et Carlos rit dans sa barbe quand il voit qu'il avait juste à gonfler deux chiffres 2.

-Il faut mettre 22 de Taylor Swift quand elle descend, aussi, qui a un téléphone pour faire ça ?

-Ça va apparaître dans mon Spotify wrapped... râle Charles, et Charlotte le fusillé du regard.

-Vous êtes des faux swifties, chez Ferrari.

-Moi, je peux la mettre, lance Carlos en sortant son téléphone pour faire la recherche, et Charlotte sourit.

-Merci, Carlos. Tu peux poser ton cadeau là, dit-elle en montrant la table.

-Relax, Cha, tout est prêt. Déva est pas difficile, en plus, tu lui aurais juste posé un plat de clémentines, elle aurait été contente.

Carlos hoche la tête. Du peu qu'il la connaît, il a la même impression.

-Elle arrive !

Carlos lance la musique tandis que Charles se dirige vers le frigo pour récupérer le gâteau. Quand Déva entre dans la pièce, son visage s'illumine.

-Joyeux anniversaire, Dév ! s'exclame Charlotte en la serrant dans ses bras.

-Merci... il fallait pas faire tout ça.

-Joyeux anniversaire minus, lui lance Charles en la serrant dans ses bras à son tour, et l'imagine d'Arthur à sa place surgit dans la tête de Carlos. Il s'approche d'eux sans les regarder, et quand ils se séparent, il dit immédiatement :

-Joyeux anniversaire, Déva.

-Merci, Carlos, répond-elle avec un grand sourire aux lèvres, et ils se regardent avec hésitation, ne sachant pas trop quoi faire. Finalement, c'est Déva qui prend les devants et qui se glisse brièvement dans ses bras.

-On peut manger le gâteau ? demande-t-elle tout de suite après, comme pour déplacer le centre d'intérêt de la pièce, et tout le monde hoche la tête.

Entre deux bouchées, Déva ouvre ses cadeaux. Charles lui a offert un tee-shirt avec des paroles de chansons qu'elle affectionne, Charlotte un bracelet. Elle les remercie tous les deux avant d'attraper le cadeau de Carlos.

-J'ai trop hâte de la construire, déclare-t-elle, et Carlos sourit. Son cadeau est moins bien que les autres, pourtant, il voit bien qu'il lui plaît sincèrement.

Une fois les papiers jetés et le reste du gâteau rangé, Déva enfile son nouveau tee-shirt et son nouveau bracelet avant de se lancer dans la construction de la maison en pain d'épices.

-Elle est comme les enfants, il faut qu'elle utilise tout tout de suite, se moque Charlotte, et Carlos rit.

-C'est que ça lui plaît. Qu'est-ce que tu as prévu pour la journée ?

-Rien ce matin, et cet après-midi, on va dans la réserve naturelle pas loin d'ici. C'est pour ça que j'avais pas pris une rando avec des animaux, c'était pour la surprise. Et ce soir, la raclette.

-Tu es une super amie, Charlotte.

Elle sourit.

-Tu pourrais m'accompagner et être un super petit ami.

Carlos lève les yeux au ciel.

-Je t'ai dit, il ne se passe rien entre nous.

-Rien à part le fait que vous passez vos soirées ensemble et qu'elle cherche des phot...

-Oui, coupe-t-il, tout ça est complètement platonique.

Charlotte rit.

-Si tu le dis.

Carlos soupire et regarde Déva. Elle est occupée à assembler deux murs ensemble. Il s'assied à côté d'elle, et elle sourit en le voyant.

-Tu veux m'aider ?

-Non, c'est ton cadeau d'anniversaire. Est-ce que tu voudras la manger, après ?

-Dans quelques jours. On doit l'admirer un peu, avant.

Carlos rit.

-Combien de temps ?

-Je sais pas, Carlos, combien de temps pour toi ? demande-t-elle, et il hausse les épaules.

-C'est à toi de me dire. C'est toi qui veux l'admirer avant.

-On parle toujours de la maison en pain d'épices ?

Carlos fronce les sourcils, et Déva reprend sa construction.