case 16

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TW : mention de violences physiques

Il ne faut qu’un essai à Carlos pour comprendre la phrase de Déva.

-”Je suis désolée” ? Mais pourquoi ? demande-t-il, et elle hausse les épaules.

-De pas t’en avoir parlé avant.

Carlos soupire en secouant la tête.

-Mais, Déva, j’avais déjà un peu compris. Il y avait beaucoup de signes, quand même.

Il repense à toutes les fois où elle a mis ses mains dans son dos avant de lui demander de répéter. À sa panique quand elle a réalisé qu'elle avait oublié ses piles il y a quelques jours.

-De Sainz, tu veux dire, dit-elle en esquissant un petit sourire, et Carlos rit. Je veux pas porter plainte et tout ça… Charlotte a déjà dit les mêmes choses que toi quand on a été à l’hôpital pour la brûlure. Je suis un peu en faute parce que je suis restée longtemps avec lui alors qu’il me faisait du mal.

-T’as le droit de ne pas vouloir porter plainte mais t’as pas le droit de dire que c’est de ta faute. Tu sais aussi bien que moi que ce qu’il a fait n’est pas explicable ni défendable.

-Je veux plus rien avoir à faire avec lui.

Carlos hoche la tête.

-Je comprends. Viens avec moi.

Elle abandonne le téléphone pour se blottir contre Carlos.

-Déva.

-Mmh ?

-Dernière question, t’es pas obligé de répondre, mais… est-ce qu’il t’a fait autre chose ?

-Non.

-D’accord.

Ils restent silencieux, chacun dans leurs pensées. C’est Déva qui brise le silence.

-Carlos ?

-Ouais.

-J’ai jamais couché avec Arthur.

L’espagnol rit.

-Pourquoi tu me dis ça ?

-Je sais pas, c’est toi qui as parlé de lui tout à l’heure.

-Oui, j’étais un peu jaloux que tu le trouves beau.

Déva hausse les épaules.

-Bah, c’est un faible critère, ça.

Carlos hausse un sourcil.

-Comment ça ?

-Être juste beau aux yeux de quelqu’un, c’est super nul. Lui, il porte pas de pyjamas de Noël depuis le premier décembre. Et il ne m’a pas offert une maison en pain d’épices. Et il joue pas tous les soirs à un jeu où il faut lire des phrases sur les lèvres. Et il me met pas ma crème sur ma brûlure alors que c’est quand même un peu dégoûtant.

Carlos secoue la tête.

-C’est pas dégoûtant. Ça te fait pas mal ?

-Non. Plus maintenant.

Carlos soupire. Il n’imagine pas la douleur sur le moment.

Il voudrait remettre le sujet sur le tapis. Lui faire comprendre que ce qu’elle a vécu est grave et qu’elle ne peut pas être aussi nonchalante à ce propos. Qu’elle a le droit d’être en colère contre l’homme plutôt que de considérer qu’elle a sa part de responsabilité. Mais il décide de laisser cette histoire de côté pour cette fois et de simplement profiter du moment. De Déva là, dans ses bras, en train de lui faire une déclaration d’amour.

-Qu’est-ce qu’il y a ? demande-t-elle, et il sourit.

-Rien. Je suis bien avec toi.

Elle sourit avant de se redresser pour l’embrasser.

Bruit » SAINZ ✓Kde žijí příběhy. Začni objevovat