case 13

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-Je suis trop trop contente d'être ici, souffle Déva pour personne en particulier, mais Carlos voit que Charlotte a entendu et sourit

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-Je suis trop trop contente d'être ici, souffle Déva pour personne en particulier, mais Carlos voit que Charlotte a entendu et sourit.

Ils ont eu l'autorisation de nourrir plusieurs animaux, et Déva semble passer la meilleure après-midi de sa vie. Pourtant, Carlos a bien remarqué qu'elle faisait tout pour se retrouver le plus loin possible de lui dans chaque situation. Il profite de voir que Charles et Charlotte discutent avec une soigneuse pour se glisser à côté de Déva, devant les loutres.

-Pourquoi tu m'évites ?

Déva soupire.

-Parce que... à cause de la discussion de ce matin. C'était pas censé sonner comme des avances.

Carlos hoche la tête.

-Je sais. Je n'ai pas pris ça comme des avances.

Déva sourit. Elle semble soulagée.

-Mais tu me diras quand même combien de temps doit durer l'admiration de loin, déclare-t-il, et Déva sourit.

-D'accord. Je n'ai pas encore décidé.

-Mais elle sont trop belles ! s'exclame Charlotte en revenant, et Déva hoche la tête.

La suite et fin de la visite se déroule de manière plus détendue. Quand ils reviennent au châlet, Déva est surprise de voir Charles repartir immédiatement.

-Mais, il va où ?

-Chercher un truc qui nous manque pour le dîner de ce soir, répond Charlotte.

-C'est quoi ? C'est toi qui as choisi ?

-On a tous choisis ensemble.

-Toi aussi, Carlos ? demande-t-elle, et il hoche la tête. J'ai trop hâte.

Charlotte sourit.

-Bon de toute façon, la surprise ne va pas durer plus longtemps puisqu'on va installer la table...

La monégasques sort un carton de sous la table, contenant la machine à raclette.

-Ah, trop bien ! Voilà les points positifs à être née en hiver !

Charles arrive quelques secondes plus tard avec le fromage, et tout le monde s'agite. Vingt minutes plus tard, le fromage est en train de fondre.

-C'est trop bon, marmonne Charles, et tout le monde hoche la tête. Alors, Déva, ta journée d'anniversaire ?

-Génial. Merci d'avoir organisé tout ça. J'ai passé une super journée.

Carlos remarque que Charlotte semble très heureuse de l'apprendre.

Quand ils sortent de table, Déva se fait dispensée de rangement et monte directement dans sa chambre. Carlos monte vingt minutes plus tard, et comme la veille, Déva est déjà là.

-On joue ? demande-t-elle une fois la crème appliquée, et Carlos hoche la tête.

-Bien sûr.

Comme d'habitude, ils s'installent face à face, et Carlos annonce :

-J'ai une idée de phrase.

-Ouais ! s'exclame Déva, ravie. T'es prêt ? Je me déconnecte.

Il acquiesce et elle décroche son aimant. Elle le regarde avec un sourire, attendant qu'il commence. Il panique intérieurement quelques secondes avant de décider d'arrêter de réfléchir et de se lancer :

-J'ai très envie de t'embrasser.

Déva ne réagit pas tout de suite. Carlos se demande combien de fois il va devoir répéter ces mots quand il la voit reconnecter son implant et demander :

-Pourquoi tu le fais pas alors ?

Ces six mots sont un soulagement à entendre pour Carlos. Il sourit et se penche vers elle, hésitant, sans vraiment savoir pourquoi. Elle vient de donner son accord, pourtant, il a envie de lui redemander si elle est sûre. Il repense à toutes ces fois où Charlotte a mentionné le fait que quelqu'un avait pu faire du mal à Déva. Il ne sait pas de quelle manière cela s'est fait mais il ne veut pas réitérer l'expérience.

-Tu mets trop de temps, marmonne Déva avant de franchir les quelques centimètres qui les séparent.

Leurs lèvres se rencontrent enfin et Carlos se détend.

-C'est ça, mon meilleur cadeau d'anniversaire.

Bruit » SAINZ ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant