-Je lui ai demandé pourquoi je ne l'avais jamais vu à un Grand Prix... elle a rigolé et elle n'a pas répondu, Carlos fait la moue, et il est surpris de voir Charles éclater de rire.
-T'es vraiment pas observateur, ma parole. Tu n'as pas remarqué que...
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Carlos sort de sa monoplace, agacé. Il vient de se faire bêtement éliminer en Q2.
-Bien joué, Carlos, quelqu'un le félicite en passant, mais il a besoin de temps pour digérer. Il n'a pas envie de discuter avec qui que ce soit.
Malheureusement pour lui, il est directement attendu en zone d'interviews. Il s'y dirige sans aucune entrain, soupirant. Il croise plusieurs personnes et est bien obligé de leur sourire et de les saluer.
-Carlos.
L'espagnol se fige en reconnaissant la voix. Il regarde partout autour de lui et fronce les sourcils en la voyant. Elle est à quelques mètres devant lui, un grand sourire aux lèvres. Il n'en croit pas ses yeux.
-Déva ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
Il s'approche et répète ses mots une fois à sa hauteur et après avoir jeté un bref coup d'œil pour vérifier qu'elle avait ses appareils.
-Surprise !
Carlos la serre aussitôt dans ses bras, et elle lui rend son étreinte.
-Tu es toute seule ?
-Non, Charlotte est restée pour voir Charles faire la Q3.
-J'arrive pas à croire que t'es là, souffle-t-il en prenant son visage dans ses mains. On avait dit qu'on se voyait la semaine prochaine, tu savais que t'allais venir ?
Déva sourit.
-Bah, bien sûr que je savais, on a arrangé ça il y a très longtemps avec Cha. Ça s'appelle une surprise, Carlos. Je t'avais dit que je viendrais sur des Grand Prix.
-Mais ça va ? Tes oreilles ? Le monde ?
Déva hoche la tête.
-Oui, j'ai tout enlevé quand j'étais là-bas devant vos voitures. Et je suis une grande, maintenant, j'ai pensé à prendre mes piles de rechange. Tu dois aller travailler, lui rappelle-t-elle, et il fait la moue. Je suis là jusqu'à lundi.
Alors Carlos la laisse en lui faisant promettre que oui, elle retourne immédiatement avec Charlotte et que non, elle ne va pas se perdre. Quand il sort du meeting chez Ferrari, quelques heures plus tard, les deux jeunes femmes sont là en train d'attendre.
-On a fini, annonce Carlos, et Charlotte montre Déva du doigt en disant silencieusement qu'elle n'en peut plus de la foule. Charles arrive.
-Pas de souci, à demain, sourit Charlotte, et Déva fronce les sourcils.
-Bah, on l'attend pas ?
-Pourquoi, tu veux lui rappeler que tu le trouves moche ? plaisante Carlos. On s'en va, toi et moi.
-On va où ?
-À mon hôtel, tu sais, là il n'y a pas un seul bruit.
-Ça va, j'en ai pas marre du bruit, déclare Déva, et Carlos rit.
-Faux. T'es au bout du rouleau et ça se voit sur ton visage. On jouera au jeu où il faut lire sur les lèvres, si tu veux. Sans bruit.
Il attrape sa main et entremêle leurs doigts ensemble.
-Mais je tolère le bruit pour toi, dit-elle avec un sourire.
-Et moi je pense que toi et moi, on peut s'aimer sans bruit.
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joyeux Noël wattpad, merci d'avoir suivi Carlos et Déva pendant ces 25 jours 🤍
