case 18

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TW : mention de violences physiques

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TW : mention de violences physiques

Carlos se retrouve à se brosser les dents à côté de Déva en se demandant comment aborder le sujet de la violence dans le couple. Leurs dents sont propres avant qu’il n’ait résolu le problème.

-Carlos, t’es encore perdu dans tes pensées tristes ? demande-t-elle, et il décide que c’est le moment. Il va remettre le sujet sur le tapis. Sauf que c’est aussi le moment où Charlotte décide d’entrer.

-Il neige !

Le visage de Déva se transforme.

-Quoi ?! Mais non ! Trop génial ! Faut qu’on aille dehors ! Faire des bonhommes de neige !

-Je vous attends dehors ! annonce Charlotte en partant comme une tornade, et Carlos décide de reporter la conversation. Déva l’air trop heureuse de la météo pour qu’ils restent ici à parler d’un sujet qui ne va sûrement pas répandre la bonne humeur.

-Alors ? Qu’est-ce qu’il y a ? demande Déva, et Carlos sourit en voyant qu’elle n’a pas oublié malgré sa joie. Il hausse les épaules.

-C’est pas urgent. On parlera de tout ça plus tard. Il neige.

Elle sourit et il s'apprête à se diriger vers la porte quand elle attrape sa main.

-Mais Carlos.

Il la regarde, sourcil froncé, et elle sourit timidement.

-Bah, c'était juste pour un bisou si jamais tu veux bien…

Il sourit avant d'attraper son menton.

-Et toi, tu veux bien ? On ne fait rien qu'on ne veut pas faire ici, peu importe à quel point ça peut faire plaisir à l'autre personne.

Déva baisse les yeux.

-C'est pas si grave que tu le penses.

-Tu minimises les situations.

Elle ferme les yeux, et soupire.

-Il m'a juste forcé à l'embrasser. Parce que… quand il me pinçait, je ne voulais plus lui parler. Et lui, il s'excusait et il pensait que m'embrasser était la solution pour se faire pardonner. Mais c'est tout.

-Tu trouves pas que c'est déjà trop ? demande Carlos, et cette fois, il fait attention au ton qu'il utilise. Il ne veut pas avoir l'air agressif. Il veut simplement lui faire comprendre que ce qui s'est passé est grave.

-C'est jamais allé plus loin. Pour de vrai.

-Déva…

Il soupire.

-On peut être une victime sans que le pire nous soit arrivé. Te forcer à l'embrasser et te pincer, c'est déjà des choses très graves. Ce n'est pas un concours de gravité.

Elle se mord la lèvre.

-Je voudrais juste que tu prennes conscience que ce qu'il a fait était inexplicable et impardonnable. Et je sais que quand tu essaies de justifier ses actions, ce n'est pas pour rendre sa défense mais pour m'assurer que tu vas bien. Mais tu peux m'assurer que tu vas bien sans faire ça parce qu'en faisant ça, tu te refuses le statut de victime.

Déva acquiesce. Carlos soupire.

-Maintenant, je peux te poser une question ?

-Me demande pas pourquoi je suis pas partie avant alors que je savais que ce qu'il faisait n'était pas bien, s'il-te-plaît.

Carlos secoue la tête.

-Non, jamais. Je veux juste savoir si tu veux une de mes deux paires de gants pour aller toucher la neige.

Elle sourit.

-Oui, je veux bien. Tu crois qu'on peut garder nos pyjamas de Noël sous nos manteaux ?

-Bien sûr que oui.

Cinq minutes plus tard, ils sont dehors. Ils se retrouvent en plein milieu d'une bataille de boules de neige à laquelle ils décident de participer immédiatement.

-Déva, allions nos forces, propose Charlotte.

-Faut pas les laisser gagner, c'est comme sur la grille ici, pas de pitié pour Ferrari, répond Déva.

-Mais tu l'entends, ta copine ? marmonne Charles en regardant Carlos, qui rit.

-Visiblement, la guerre est déclarée.

Bruit » SAINZ ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant