case 20

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-Carlos, tu fais à manger avec moi, ce soir ? demande Déva, et il sourit

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-Carlos, tu fais à manger avec moi, ce soir ? demande Déva, et il sourit.

-Ah, non, personne ne fait à manger, ce soir.

Déva fronce les sourcils.

-Ah ? On fait grève de la faim ?

-Non. Je t'emmène à un date. On va manger dehors.

-Ah bon ? demande Déva, des étoiles dans les yeux. Un vrai date ?

Carlos hoche la tête.

-Un vrai date. On part à 19 h.

-Mais, Carlos... j'ai pas apporté de vêtements de date, moi. Je suis venue ici pour oublier que je m'étais misérablement faite brûler la nuque par un idiot.

Le monégasque n'est pas sûr qu'il est censé trouver cette phrase drôle, pourtant, il lâche un petit rire.

-Moi non plus, figure-toi. Je suis venu faire la cinquième roue du carrosse.

-Alors on s'habille normalement ?

-On peut s'habiller assortis. Tu as quoi comme couleur dans ta valise ?

Ni une ni deux, les deux s'affairent à essayer de concorder leurs tenues. Déva ramène carrément sa valise dans la chambre de Carlos pour pouvoir comparer leurs vêtements.

-Comment ça, t'as rien de bleu ? râle Carlos. Tu as du jaune, mais pas de bleu ?

-On peut faire un truc avec du rouge, répond Déva, assise par terre devant les valises.

-T'es trop fan de Ferrari, Déva, se moque Carlos, et elle lève les yeux au ciel.

-Peu importe ce qui t'aide à dormir la nuit. Bon, je vais me préparer, moi. On se retrouve à 19 h.

Carlos enfile son pull rouge avec un jean et soupire en se voyant dans le miroir.

-Ah, ça y est, tu t'es vu dans un miroir et t'es deg ? lance Charles en entrant dans la salle de bains comme si c'était la sienne.

-Je ne sais pas quoi faire de mes cheveux, rétorque Carlos. Ils sont trop longs mais pas assez long.

Charles hausse les épaules.

-Tu veux un de mes bandanas ?

-Pitié, tout sauf ça. Qu'est-ce que tu fais ici ?

-Bah, j'ai entendu que tu allais à un date, je suis venu te donner des conseils.

Carlos éclate de rire.

-Mais tu crois que t'es mon père, ou quoi ?

-Je connais un peu Déva alors je me suis dit que je pouvais un peu t'aider.

-Je t'écoute.

Charles hausse les épaules.

-T'as choisi un restaurant bruyant ?

Carlos hausse un sourcil.

-Déjà, on est au milieu de nulle part, il y aura maximum trois personnes dans le resto. Et évidemment que non. J'ai glissé ses piles de rechange dans son manteau au cas où, et j'ai prévu de payer. Autre chose ?

Charles hoche la tête, l'air impressionné.

-Quel homme, ce Carlos Sainz.

Il soupire avant d'ajouter :

-Je sais que ma réaction était nulle quand j'ai découvert qu'elle était dans ton lit mais sache que je suis content pour vous. Je sais pas ce qui s'est passé avec son copain précédent mais je sais que Charlotte a dû l'emmener à l'hôpital et je suis content de savoir qu'elle est avec toi maintenant parce que je suis certain que tu ne lui feras jamais de mal.

-Merci, Charles. On peut toujours s'embrasser à l'arrière de chez Ferrari entre deux séances de qualifs la saison prochaine, toi et moi.

-C'est mon plus grand rêve.

-Je vais faire comme si je n'avais rien entendu, lance Déva en entrant dans la pièce à son tour. Il est 19 h. On y va ?

Carlos sourit.

-On y va.

Dans la voiture, personne ne parle. Carlos sait que Déva a du mal à entendre ce qu'il dit, et celle-ci est occupée à regarder par la fenêtre.

-Carlos, on pourra quand même jouer à notre jeu ce soir ?

L'espagnol hoche la tête.

-Bien sûr. Mais tu sais, maintenant, quand on a quelque chose à se dire, on peut le faire hors du jeu.

Elle sourit et baisse la tête.

-Je suis contente d'aller à ce rendez-vous avec toi, dit-elle, et il sourit à son tour.

-Le plaisir est partagé.

Bruit » SAINZ ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant