• quarante-cinq •

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𝕹𝖔𝖚𝖗
FÉVRIER 2024

Délicatement, je me penchais vers la joue d'Hakim pour déposer rapidement mes lèvres dessus alors que le brun serrait une dernière fois ma main dans la sienne

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Délicatement, je me penchais vers la joue d'Hakim pour déposer rapidement mes lèvres dessus alors que le brun serrait une dernière fois ma main dans la sienne.

- J'suis pas convaincu, c'est une mauvaise idée. je levais les yeux au ciel tandis qu'Hakim m'empêchait de sortir de la voiture en me tenant fermement. On devrait trouver une autre technique.

- Il faut que je lui parle.

- On sait même pas si c'est l-

- Détends-toi Hak', j'y vais avec elle. essayait de le rassurer son frère en se détachant, assis à l'avant du véhicule.

- C'est pas ça qui va m'faire dormir sur mes deux oreilles. C'est moi qui y vais.

- Hakim non. claquais-je en retirant à mon tour ma ceinture. On a parlé quinze fois de ce qu'on allait faire et tu étais d'accord.

- J'étais pas d'accord. Juste pas contre.

- Donc par définition, tu étais d'accord. Idriss, on y va ?

- Vas-y No-

- J'déconne pas Nour, j'viens avec toi et c'est pas négociable. je soupirais longuement en me massant le nez alors que Ken râlait. Sinon on rentre tous à la baraque.

- Très bien. déclarais-je finalement, voyant qu'on perdait du temps. Les garçons vous bougez pas de là et on reste en appel, appelez les flics si y a un soucis.

- Ou on vient nous même.

- Appelez les flics, je serais plus rassurée. plaisantais-je, faisant pouffer les deux hommes devant.

- Hakim, reste calme. lui demandait son frère en le regardant sérieusement.

- Je sais me contenir, c'est bon.

Sans dire plus, mon copain sortait de la voiture en claquant sa portière derrière et j'échangeais un regard entendu avec Ken et Idriss. L'appel au commissariat du coin allait peut-être être utile vu l'humeur d'Hakim. Je sentais que le faire venir avec moi au domicile de notre principal suspect n'était vraiment pas une bonne idée.

Lui et le sang-froid ça faisait cent et j'avais peur qu'il se jette sur le frère de Zihmoff à peine ce dernier ouvrirait la porte.

Deux jours auparavant, j'avais formellement reconnu Souleymane Zihmoff comme la personne qui m'avait agressé, en voyant juste une photo de lui provenant de ses réseaux. C'était ses yeux surtout qui m'avaient interpellés, on oubliait pas un regard aussi profond d'un coup.

Fourrant les mains dans les poches de ma doudoune, je baissais la tête en suivant Hakim qui me dépassait d'un bon mètre au moins, ayant apparement comme objectif d'arriver le plus vite possible au bâtiment de Souleymane. Mais après quelques secondes de marche et après avoir sûrement remarqué un bon nombre de regards appuyés dans son dos, mon copain semblait se rendre compte qu'il me laissait marcher seule en plein milieu d'une cité en après-midi.

𝘤𝘰𝘶𝘵𝘦𝘢𝘶 𝘯𝘰𝘪𝘳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant