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Je ne sais pas encore de quoi ce chapitre va être fait mais pour une fois j'aimerais le dédicacer.

À Luzo18 qui est devenu mon plus fidèle soutient , ainsi que Chouchou58 et mon très cher Lord qui se reconnaîtra.
Du réel à l'irréel cela fait maintenant longtemps que vous me supportez et me soutenez, je vous remercie de toute cette attention vous êtes les premiers à qui j'ai osé dévoiler ma passion sans me cacher derrière un pseudo.
Sachez que je tiens compte de toutes vos remarques, et que j'essaye de faire un effort sur l'orthographe :)

Mais Luzo sache que je suis pacifique, il est donc normal que mes personnages se battent à coup de point et non de poing ;) . Heureusement que tu es là pour relever mes énormités!

Pour finir je vous remercie tous pour vos vues, vos likes, vos commentaires, 2k c'est inespéré pour moi, mais tellement motivant!
( et si vous avez des noms accrocheurs pour remplacer Tonio, Eva, Terek , ...à vos suggestions )

Point de vue de Prune:

Je me réveille dans une chambre d'hôpital, en observant le décor je sais que je suis de retour à Katzburg, tout ici est estampillé aux armoiries de ma famille.

Je suis seule.

Soulagée.

J'ai besoin de faire le point sur les derniers événements.
Il semblerait que je sois à nouveau en plein possession de mes facultés, je m'assois sur le lit, et regarde à travers la fenêtre.

Le ciel et bleu, de ce bleu azur que seule la pureté de la montagne fait ressortir, les sommets sont enneigés, créant un éclat sans pareil. Des diamants bruts, luisant, reflétant les rayons du soleil.
Je me souviens instantanément de la couleur halée de sa peau, légèrement brunie par ces même rayons de soleil.
Je ne peux à nouveau pas lutter, chaque pensée, me transporte dans un autre monde, celui où il me désir, où ses yeux reflètent l'envie, la même que celle qui m'anime à son contact.

Lazlo.

J'essaye de me souvenir des détails, mais depuis toujours son nom trouble mon esprit.

Quand j'avais 14ans, ma dernière année ici, il devait en avoir 22 approximativement. Il était déjà beau comme un dieu, mais aussi froid et distant que les glaciers que j'aperçois au loin.
Il avait incarné tout mes fantasmes, son regard profond, charbonneux, son corps d'athlète, ses traits durs, la puissance, la virilité à l'état pur.

Il était le fils du responsable de la sécurité, ce qui le rendait inaccessible même pour moi. Surtout pour moi.

J'avais passé plusieurs mois à l'observer, tantôt chauffeur, garde du corps, toujours á proximité de mon père. Je sautais sur chaque occasion de l'approcher, mais je n'étais qu'une enfant. Il était toujours poli et protocolaire, il ne m'avait jamais regardée comme moi je le faisais.

Puis il était parti, peu avant le scandale, je m'étais renseignée et on m'avait répondu que ça ne me regardait pas.
J'en avais déduit que cela avait un lien directe avec le service de protection. J'ignorais les détails mais depuis plusieurs années mon père avait fait renforcer notre sécurité, j'avais même entendu parler de service secret.

C'est seulement avant sa mort, lors de mon anniversaire que mon père m'avait révèlé l'existence de ces hommes, en m'offrant la montre, il m'avait expliqué qu'une unité d'élite veillerait toujours à ma protection ? et que quoi qu'il arrive ils seraient sous mes ordres.

Je n'avais alors pas compris la portée de ses paroles, j'avais souris bêtement jouant dans ma tête un film hollywoodien dont j'étais l'héroïne.
Puis je les avais surnommé la Black Brigade, pour moi il s'agissait seulement de mes gardes du corps, toujours en costard, prêt à bondir sur le danger.
À l'époque j'étais naïve, je ne voyais absolument pas quel danger je pourrais bien courir.

Puis il y a eu l'enlèvement, ou plutôt la séquestration, j'avais d'abord crue qu'on m'avait kidnappé, j'avais tenté d'activer ma montre mais elle n'était plus á mon poignet.

Puis il était venu me rendre visite.

Harold 1er, le nouvel amant de ma mère.

Je ne comprenais toujours pas ce qui l'avait poussé à commettre un acte d'une telle cruauté. Il avait ma mère, le pouvoir, je n'étais qu'une adolescente.

Puis j'ai compris, il assurait ses arrières, en devenant majeur j'aurais eu les pleins pouvoirs, il fallait donc qu'il me fasse disparaître.
Un nouveau drame aurait paru suspect, il m'a donc salie. Droguée, abusée, mise en scène, rien n'a été laissé au hasard, orchestré de main de maitre.

Quand enfin j'ai crue m'être échappée, quand j'ai courue auprès de ma mère, quand je lui ai racontée, quand j'ai pleurée toute les larmes de mon corps, elle m'a rejetée.
Froidement repoussée, comme une enfant capricieuse, "arrête de mentir", furent ces seuls mots.
Prise au dépourvue, ne comprenant pas, je me réfugié chez Mickaël, c'est sa mère qui m'accueilli.
Elle ne me jugea pas, ne me forçant pas à parler, elle m'hébergea, puis les photos commencèrent à apparaître, Mickaël rentra alors et je lui racontais tout.
Mais lui aussi ne me pris pas au sérieux, sous entendant une imagination débordante, et une culpabilité fasse à mes excès de l'été. Ses mots me blessèrent encore plus que ceux de ma mère.

Je ne comprenais pas sa réaction, je ne lui avais jamais menti, comment pouvait il penser une telle chose.

Ses parents me firent rencontrer un avocat, avec lui je démêlais la situation, nous comprîmes rapidement que notre meilleure option était la fuite. Je ne sais pas s'il me croyais, mais une chose était sûre, si ce que je disais était vrai soit je disparaissais soit ma vie serait ruinée, jusqu'à ce qu'on en finisse avec moi faisant passé ça pour un acte désespéré.

Je choisi donc la fuite, avec son aide j'organisée les années à venir, je choisissais la France comme terre d'accueil, j'en parlais parfaitement la langue, cela me rendrais la tâche plus facile.
Nous passions plus de deux mois à programmée mon avenir, loin de tout.

C'est seulement quelques jours avant mon départ qu'un colis me fut adressé, il contenait ma montre.
Je ne sus pas qui me la faisait parvenir, mais c'est le seul souvenir dont je décidais de ne jamais me séparer.

Avant de partir j'avais longtemps discuté avec Mr et Mme Rosenberg, ils avaient été d'un soutient sans faille contrairement à leur fils. Ils m'avaient fait promettre de prendre soins de moi et de ne pas hésiter à les contacter en cas de besoin. Hormis mon avocat, ils étaient les seuls informés de mes projets.
C'est ainsi que je leur fis mes adieux, cela fait maintenant bientôt quatre ans.

Je fais alors rapidement le calcul, je suis née un 18 février, je ne sais pas exactement quel jour nous sommes ni le temps qu'il s'est écoulé depuis noël, mais une chose est sûre j'aurais bientôt 18 ans, et je vais devoir me préparer à succéder á mon père.
Je suis terrifiée à l'idée d'être à nouveau prise pour une menteuse, mais je dois rétablir la vérité.

ApparencesDonde viven las historias. Descúbrelo ahora