𝗵𝗮𝗸𝗶𝗺 𝗮𝗸𝗿𝗼𝘂𝗿 "𝗺𝗲𝗸𝗿𝗮"
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(face C)
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《 Jamais d'"je t'aime", n'est sorti de ma bouche
[...]
Depuis coeur de pierre, je nique l'amour. 》
(25sept2022-9avril2023)
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- Mais tu l'entendais en plus cette cruche ? je râlais longuement en lâchant mon sac au sol, ruminant dans ma barbe. "Vous n'avez pas l'autorisation pour vous garer ici, il vous faut un accord de la copropriété pour", je vais lui coller un procès au cul à cette conne, elle va comprendre. Non mais sérieux, et toi tu disais rien en plus.
- Hayati tu voulais que je dise quoi de plus, t'étais déjà en train de la démolir. mes yeux se révulsaient dans leurs orbites alors qu'Hakim enroulait son bras autour de ma taille pour me coller contre un des murs de mon appart'. Et... T'étais sexy avec tes grands airs, ça m'avait manqué depuis mon Appel.
Je pouffais de rire avant de fermer lentement mes yeux quand les baisers de mon copain glissaient dans mon cou, me faisant me mordiller la lèvre et oublier son affreuse voisine. Ce matin, alors qu'on rentrait des courses avec Hakim et avec ma voiture, madame Ravell s'était empressée de venir me faire une morale à deux balles comme quoi je n'avais pas le droit de me garer ici car apparemment, je n'avais pas consulté la copropriété.
Cela faisait pas loin de quatre mois que je vivais ici avec Hakim et jamais on ne m'avait dit quelque chose à ce sujet, au contraire même vu que je ne prenais la place de personne. Mais vu qu'il fallait toujours une cruche dans les résidences, je devinais que celle où je vivais n'était pas exclue de la normale.
- Hakim pousse-toi. rigolais-je en posant mes mains sur les épaules de mon brun tandis qu'il continuait son ascension sur ma clavicule, me donnant tout un tas de ressentis. Faut que j'aille me doucher en plus.
- Ça tombe bien, j'avais besoin d'un coup d'eau rapide moi aussi. inconsciemment, je m'agrippais à ses larges épaules en soupirant quand ses doigts s'arrêtaient aux boutons de ma chemise. Je peux ?
- Tu demandes la permission, c'est nouveau. j'arquais un sourcil moqueur en le regardant me déshabiller avec ses prunelles.
- J'demande toujours, c'est le premier truc à faire.
Loin d'être mécontente de sa réponse, je souriais avant de gémir silencieusement quand les lèvres d'Hakim commençaient à parsemer mon abdomen de baisers alors que je tenais difficilement sur mes jambes. J'aimais la délicatesse qu'il avait de me toucher, c'était comme s'il avait peur de me briser avec la simple force de ses lèvres. Soit l'une des parties les plus douces d'un corps humain.
- Vraiment, je te promets que si je la recroise cette pétasse, elle va m'ent-
- Arrête de rabâcher, on dirait un disque rayé bébé. soufflait mon copain qui tentait, tant bien que mal, de me donner du plaisir. C'est bon oublie, j'irais la voir si tu veux.
- Non, je peux régler ça moi-même.
- Tu vas me calmer ta vendetta, on s'en fout, tu continues à te garer comme d'hab et si ça lui pose un problème, qu'elle vienne discuter avec moi.
