• cinquante-trois •

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𝕹𝖔𝖚𝖗
MARS 2025

Il n'y avait rien de mieux pour me mettre sur les nerfs qu'un Hakim qui était constamment derrière mes fesses pour me presser

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Il n'y avait rien de mieux pour me mettre sur les nerfs qu'un Hakim qui était constamment derrière mes fesses pour me presser. J'avais horreur de le voir vérifier toutes les cinq minutes où j'en étais dans ma préparation, avec toujours cet air soûlé quand il voyait, qu'en effet, je n'étais toujours pas parée à quitter l'appartement.

- Si je revois encore une fois ta tête passer à travers la porte, je te promets que je vais l'écraser contre le mur. crachais-je en remarquant Hakim marcher "innocemment" dans le couloir, faisant son millième aller-retour de la soirée.

- Nour, je t'ai dit vingt-heures on est dans la caisse, là t'es encore dans la salle de bain.

- Pardon d'avoir fini en retard au boulot, j'avais du travail.

- Pas une excuse, dépêche-toi.

- Tu crois que je fais quoi depuis tout à l'heure ?! m'insurgeais-je, ma brosse de mascara dans la main et les yeux plongés sur mon reflet du miroir. Qu'est-ce qu'il peut bien être chiant...

- Je t'ai entendu.

Préférant ne pas répondre pour conserver mon corps avec mes os intacts, je grognais dans ma gorge avant de continuer de me préparer, couvrant un maximum mon visage fatigué avec du maquillage. Ce soir, on sortait manger avec Hakim, selon la volonté de monsieur qui avait voulu me faire plaisir car, d'après lui, je travaillais trop en ce moment.

En réalité, il n'avait pas tort. J'étais surmenée par mon travail qui me guidait à la baguette tellement je passais du temps dans mes locaux, charbonnant comme une malade sur le cas de plusieurs de mes clients. Ce boulot n'était pas du tout évident et il fallait un maximum de concentration tout au long de la journée pour ne pas décrocher sur un dossier et passer à côté d'un détail crucial.

D'où les nuits blanches parfois que je me tapais dans le bureau de l'appartement, ce qui faisait d'ailleurs râler mon brun qui ne semblait pas apprécier ça. Je le comprenais dans un sens.

- C'est bon, me voilà. annonçais-je dix minutes plus tard, traversant le salon pour aller directement dans la cuisine, où je trouvais Hakim tapoter de ses doigts sur le plan de travail. Bébé ?

- Hmm. il faisait volte-face subitement, me faisant presque sursauter.

- Est-ce que ça va ?

- Ouais, dans mes pensées c'est tout. très vite, ses yeux détaillaient ma tenue de haut en bas et je me prêtais au jeu en tournant subtilement sur moi-même. T'es trop canon Nour putain.

- T'aimes bien ma robe ?

- J'la surkiffe. je souriais, fière que mon apparence lui plaise.

𝘤𝘰𝘶𝘵𝘦𝘢𝘶 𝘯𝘰𝘪𝘳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant