• cinquante-quatre •

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𝕳𝖆𝖐𝖎𝖒
AVRIL 2025

- Putain Oria elle va me déchiqueter

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- Putain Oria elle va me déchiqueter.

- Détends-toi, c'est bon. grognais-je à l'encontre de Ken alors qu'Idriss m'aidait à accrocher les boutons de la manche de ma chemise. C'est moi qui t'ai demandé de rien lui dire.

- Elle me tuera quand même. Continuez à faire écouter du rap à Eliott quand j'serai mort s'il vous plaît.

Je pouffais de rire en secouant la tête, soufflant un bon coup quand je me rendais compte que tout était prêt. Il ne manquait plus que Nour pour que tout soit dans l'ordre. Elle devait arriver à la mairie dans même pas cinq minutes et, même si c'était pas un énorme mariage avec quinze mille invités, j'avais un stress de ouf.

Une sensation bizarre dans le ventre, de l'excitation, de l'angoisse et surtout, beaucoup d'amour. Je me rendais pas compte que dans même pas une heure, Nour serait officiellement ma femme aux yeux de la loi, ce serait une Akrour et ça me semblait dingue tellement ça s'était fait vite.

Deux semaines maintenant s'étaient écoulées depuis ma tentative de demande en mariage étrange, agenouillé devant elle dans l'entrée de notre appartement. Au début, je m'en étais grave voulu d'avoir foiré ce que je prévoyais depuis presque un mois mais, Nour avait réussi à me convaincre que ça ne l'avait pas dérangé. Tant qu'elle était heureuse, moi je demandais pas plus en réalité.

- Putain, en bombe Nono. rigolait Ken, me tirant de mes souvenirs de ma brune aux joues humidifiées par l'émotion.

- Pas tous les jours qu'on se marie à la mairie en robe banale.

Banale ? J'avais beau regardé la tenue de ma future madame dans tous les sens, je la trouvais absolument sublime dans sa robe rose poudrée qui lui allait bien au teint, épousant parfaitement ses formes sans pour autant être vulgaire, c'était un juste milieu parfait. Alors, quand elle se tournait enfin vers moi pour me sourire, j'avais l'impression de m'enfoncer dans des sables mouvants.

Son maquillage léger mais bien prononcé contrastait très bien avec son ensemble et je tombais encore plus amoureux d'elle, je pensais même pas ça possible en réalité.

- On y va ? je regardais Nour se planter devant moi, les bras croisés derrière son dos et son dingue de sourire qui brillait rien que pour moi.

- J'stresse. lui avouais-je dans l'oreille pour ne pas me faire cramer par mes témoins, et les siens.

- Moi aussi. grimaçait-elle avant d'attraper ma main, comme si j'étais son gosse. Mais je suis avec toi alors, ça va. J'ai hâte.

- J'te jure que je m'en rends pas compte. Bébé on va se marier wesh c'est un truc de ouf là. elle se mordillait la lèvre en me regardant comme si j'étais sa première merveille du monde, riant doucement.

𝘤𝘰𝘶𝘵𝘦𝘢𝘶 𝘯𝘰𝘪𝘳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant