Chapitre 5 - La cité flottante

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Point de vue de Kieran :

      Je pars à peine cinq minutes et voilà qu'elle dors déjà. Je rêve où sa tête repose sur l'épaule d'Osian ?Elle me traite de monstre en ne voyant que mes canines mais pioncer sur un loup ne l'effraie pas, la blague ! Cette fille est insensée. Je souffle en déportant mon regard à l'opposée d'eux.

Kieran tout vas bien ? Me demande Lucian qui finit de donner à boire à nos chevaux.

Oui, je réfléchissais juste à toute cette histoire.

A la vieille qu'est morte ?

Tu pense que c'est possible que Minda se soit trompée en sentant la présence de la déesse ? Je questionne à voix basse mon coéquipier.

Je sais pas. Ça ne lui est jamais arrivé mais tout peux arriver. Il s'arrête pour prendre une grande inspiration avant de reprendre. Regarde, vous autres les lycans, vous vous affaiblissez de jour en jour. Pourtant votre déesse vous avez rendu presque invincible. Rien est impossible, notre monde change est pas dans notre avantage.

      Je ne préfère pas répondre. Il as raison, tous peu arriver surtout dans en ce moment. Mais à quoi pouvons-nous nous fier alors ? Si les pouvoirs de notre enchanteresse se voient victimes du même sort que nous, qu'en est-il de ceux des druides, de Henricus ? Nos déesses détiennent-elles encore leurs capacités ? Si la déesse Arduinna n'en possédais plus, nous, les lycanthropes ne serions plus là pour en parler. Nous existons grâce à elle, grâce à une partie de sa divinité qu'elle nous as transmis pour protéger le royaume.

      Fatigué par mes réflexions, je décide de moi aussi m'adosser à un arbre pour me reposer. Avant de sombrer, mon regard se pose une nouvelle fois sur la mortelle. Ses cheveux en bataille et ses sourcils froncés lui donnent un air farouche. Les traits marqués de son visage et son nez fin en trompette me semble familier. En m'attardant sur elle, je remarque des frissons parcourant sa peau. Ses habits ne suffisent pas pour résister aux températures de cette région. Je me lève pour déposer mon manteau en fourrure d'ours sur ses épaules.

* * * * * *

      Après quelques heures de sommeil, nous voilà reparties. Nous voulons arriver à Elzengarde avant la tomber de la nuit pour une question de sécurité. Ces terres ne s'avèrent plus attaqués depuis la guerre, il y a 570 ans, mais nous ne préférons pas encourir de risque.

      Pour ce dernier trajet, la mortelle se trouve assis devant moi. Elle s'est réveillée peu de temps avant le départ facilitant sa monter sur le cheval.

      Depuis une dizaine d'années, la nature à perdu de son éclats. Jadis, ici, la flore dominait tous par ses couleurs vives et ses diverses parfums. A présent, les arbres ne possèdent plus de feuilles, qu'importe la saison. Les fleurs, elles ne poussent plus. De la mousse marmonnée recouvre le sol à la place d'une jolie couverture que nous offrait l'herbe.

       Cette vue me fend le cœur. Nous espérons un jour revoir notre belle nature. Mais elle reviendra que lorsque nous retrouverons de notre déesse, Arduinna. Celle qui veillait sur la faune et la nature, la gardienne du royaume.

      Les cheveux de la mortelle se balance aux rythmes des mouvements du cheval. Ils dégageant une douce odeur de Monoi. Avant elle, aucun mortel ne s'était aventuré dans ce monde. Elle sera la seule et la dernière. Si elle est bien celle que nous pensons alors ils la tueront pour protéger le royaume. Son sale caractère ne risque pas de lui venir en aide, au contraire. Henricus n'approuvera pas son audace, innocente ou pas.

Elzengarde TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant