Elzengarde TOME 1

Chapitre 37 - Nouvelle surprenante-

Point de vu de Joyce :

Avec cette bagarre contre le loup-garou, j'ai perdu beaucoup de temps. Je ne sais pas depuis quand il fait nuit mais la lune me paraît déjà bien basse. J'attrape ma sacoche puis je vérifie que tout est bien à l'intérieur avant de me mettre enroute. Il ne manquerait plus que je perde ma carte en plus de ma monture et j'aurais cette fois-ci tout gagner.

Faible luminosité qu'offre les étoiles à travers les branches est loin d'être suffisante. Je me concentre sur ma peur de recroiser une nouvelle fois l'une de ces créatures puis visualise une boule de lumière. Mon sang s'active avant que ma magie ne laisse apparaître mon souhait. En réalité, il ne s'agit pas d'une boule mais plutôt d'un petit faisceau lumineux. A l'inverse de sa taille, celui-ci éclaire assez pour me laisser observer les détails de la forêt qui me sont le plus proche.

Je surveille ma direction en levant les yeux au ciel. L'étoile du nord ou l'étoile polaire est l'étoile la plus brillante de la petite ours. Il s'agit également de la dernière étoile du manche de la petite casserole.

Une pensée du cœur s'envole à l'intention de ma grand-mère à cet instant précis. Grâce à elle, je connais par cœur un bon nombre de constellations. Elle et moi passions la plus part de nos soirées d'étés à les fixer durant des heures. Elle aimait me racontait des histoires ainsi que les légendes en lien avec celles qu'on nous trouvions.

Mes mains me piquent et me lance. En posant le regard dessus, je prends connaissance de l'ampleur de la blessure que le loup-garou m'as infligé. Ce n'est vraiment pas beau à voir. Ses canines sont rentrées avec force dans mes paumes. Mon sang dégouline le long de mes bras à grosse gouttes. Les entailles sont si profondes que je peux, avec bien trop de facilité, voire ma chair avec tous les petits filaments blancs. Cette vu me répugne, j'en est là tête qui tourne et l'estomac tout retourné.

Je me dépêche de remédier à cela en me soignant. Mes mains, une fois éclairées de cette étrange lumière, libère ma magie. Les plaies se referme petit à petit ne laissant plus que des cicatrices. La douleur est de suite moins importante jusqu'à ne plus rien sentir. Une fois cela de fait, je ne peux m'empêcher de bailler. La fatigue me gagne et utiliser mes pouvoirs est loin de m'aider. Pourtant, je n'ai pas d'autres choix que de continuer à avancer.

Ne doute pas de ta force mentale, tu vas y arriver. Me surprend une fois encore la voix de la déesse.

Si elle continue d'arriver sans prévenir, je crains d'un jour finir par faire une crise cardiaque. Déjà qu'accepter qu'il s'agit d'une déesse me terrorise.

– Si je peux mepermettre, Déesse, vous ne me connaissez pas assez pour dire cela. Franchement, je ne crois pas que je le sois. Je ne suis partie que depuis même pas vingt-quatre heure et je suis déjà au bout du rouleau.

Qui a dit que cette quête était facile ? Crois-moi, je te connais bien plus que tu ne le crois.

– Bien que vous connaissiez ma grand-mère cela ne signifie pas que vous me connaissiez assez.

Je souffle bruyamment. J'en ai marre, je veux juste me reposer, je rêve d'un lit bien chaud, bien douiller. Je marche sans relâche depuis je ne sais même pas depuis combien de temps. Tout ce que je sais est que je sors enfin de cette forêt sombre. Devant moi, il n' y a que des champs avec des arbres morts et des fleurs fanées.

Je sais que nous partageons le même pouvoir divin, tes capacités sont similaires au miennes. Je sais donc que tu es capable d'y arriver.