17 - Damien

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Mon pied n'arrêtait pas de taper mon parquet tellement j'étais stressé. Cela faisait plus d'une heure que j'avais appelé Azazel afin qu'il vienne au plus vite dans chez moi. C'était une question de vie ou de mort, au sens littérale. Un nœud se format dans mon estomac tellement j'étais stressé.

" C'est pas trop tôt ! Ça fait 2 heures que je t'ai appelé !

- J'avais plein de chose à faire.

- Ah oui ? Comme chercher ta nouvelle conquête ? Où me faire une nouvelle leçon de morale ?" dis-je d'un ton assuré.

Il s'assit sur le canapé en ronchonant un peu sur le passage. Je savais qu'il n'aimait pas lorsque je lui parlais de cette manière. Après tout, j'étais son futur Roi. J'ouvris la porte du frigo avant d'en sortir deux bières et le rejoignit dans le salon. Comment allais-je aborder le sujet de la faucheuse sans qu'il me juge à chaque phrase que j'allais lui dire ? Mon cerveau tournait à toute allure et j'avais l'impression de revivre chaque seconde de ma visite de la veille. Un long soupir s'échappa de ma bouche avant de prendre mon courage à deux mains.

" Il faut que je te parle de quelque chose d'important Azazel."

Il acquieça avant de récupérer sa bière que j'avais déposé sur la table basse.

"Arrête de ruminer et dis-moi plutôt ce qu'il se passe Damien. Je vois bien que depuis quelques jours tu n'es plus trop concentré sur la mission. Annonça-t-il en buvant une gorgé.

— C'est par rapport à Léonie.

— ça je m'en doutait bien, mais... qu'est-ce que tu as ? Tu m'avais parlé de rêves ou connexion, quelque chose comme ça.

— Oui eh bien..."

Je déglutis longement et bus un bon coup avant de lui répondre.

"Je ressens un vide, un immense vide depuis qu'elle est partie.

— C'est-à-dire ?

— Quand je l'ai revue, j'avais une sensation de papillon dans le ventre comme quand on découvre notre premier amour. C'était magique et ça me faisait du bien.

— D'accord. Tu l'aimes encore ?

J'acquieçai sans prononcer le moindre mot.

"Tu sais à quelle point elle est importante pour toi. Pour l'Enfer.

— Oui je sais Azazel... soupirai-je en m'enfonçant dans le canapé. Il faut que j'ai ma compagne à mes côté quand je prendrai le trône de l'Enfer.

— Oui, sinon aucuns démons n'aura de respect envers toi. Ils se demanderont comment tu peux reigner si tu n'es même pas capable de garder ta compagne.

— Oui tu as raison et en plus de ça il y a cette saloperie de malédiction !

— Le fléau d'Animar ?" Questionna-t-il en fronçant les sourcils.

Je me levai afin de me dégourdir les jambes. La vue sur le petit lac situé en contrebas de l'immeuble me fit remonter des souvenirs que je pensais enfouit au fond de mon âme. Ce lac était autrefois utilisé comme punition aux démons infidèles à mon paternel. Ce dernier n'hésitez pas à les enchaîner et les jeter au fond de ce lac qui était remplit d'eau bénite. Je suppose qu'après la guerre, il y a 3 ans, les célestes avaient concerver ce concept. Les toussottements d'Azazel me fit revenir à notre conversation.

"Léonie pourra te donner du pouvoir. Beaucoup même en vue de ses origines. D'ailleurs vu que tu as l'air de la croiser régulièrement, tu devrais en profiter pour le lui annoncer. Suggera-t-il en me fixant des ses yeux perçants.

AiqueshWhere stories live. Discover now