Daddy ? Baby Girl. / 𝐋𝐀𝐔𝐑𝐀 (⚤)

XV

Me réveiller aux côtés de Daddy est un vrai bonheur. Je n'avais pas ressenti autant de joie depuis plusieurs jours. Tout chez lui m'a manqué : ses magnifiques yeux bleus, sa tendresse, ses bras protecteurs, son odeur, son sourire... même son sexe. Oui, celui qui est déjà réveillé alors que Daddy dort encore profondément. Ma jambe n'est posée qu'à quelques centimètres mes yeux sont rivés dessus.

Je suis partie si vite, nous n'avions pas encore tout expérimenté : la masturbation, le sexe oral, le sexe anal... Sans me mettre dans ma peau de Baby Girl, je peux tout de même confirmer que je ne connais rien de tout ça. J'ai vu des vidéos, ai imaginé des scénarios, mais Daddy est mon premier partenaire et je ne veux découvrir tout ça qu'avec lui. Il est doux, je sais qu'il ne me fera jamais de mal. Et comme l'indiquent les petits papiers roses sur le mur, il ne peut me toucher que si je le veux.

Là, j'en ai vraiment très envie. Presque une semaine sans notre petit jeu excitant, je suis frustrée. Je n'avais encore jamais connu la frustration sexuelle. Je m'étais habituée à frotter mon entre-jambe avec ma main, ou contre un oreiller, ce qui me satisfaisait. Mais depuis que j'ai découvert le sexe, le vrai, je ne trouve goût à rien d'autre. Pendant cette pause, je me suis masturbée pour tenter de calmer mes hormones mais je ne suis jamais arrivée au même résultat que lorsque Daddy me fait jouir.

Auprès de lui, je me sens faible, innocente. Une vrai Baby Girl. J'aime qu'il s'occupe de moi avec tendresse, qu'il me parle comme si j'étais ignorante, et qu'il me fasse me sentir sale, juste avec quelques mots polis. Il n'est ni violent ni vulgaire, au contraire de Darill, et moi, c'est ce que j'aime, ce qui me fait craquer et m'excite.

Alors pour signifier à Daddy que je suis réveillée, et une partie de son corps aussi, je décide de le chevaucher. Il gémit d'abord et cache ses yeux de ses bras. Je me mords la lèvre, serre ma peluche et m'agite innocemment sur son érection. Sentir cette partie dure entre mes jambes me fait beaucoup de bien.

- Bonjour Baby Girl...

Il ouvre doucement les yeux et me sourit. Je me cache de ma peluche et continue mes mouvements de bassin.

- Tu as bien dormi ?

J'opine de la tête. Il caresse mes cheveux détachés puis se penche pour me mettre ma capuche et jouer quelques secondes avec les oreilles de fourrure.

- Qu'est-ce qu'il t'arrive, Baby Girl ?

Sur lui, je me sens toute petite, toute maigrelette. Daddy a un gros ventre et de grosses mains. Je me sens tout à coup fragile. Je retire ma tétine et parle d'une petite voix aiguë.

- C'est tout dur...

Je rougis, gênée.

- C'est normal, me répond-il.

Il se redresse, s'assoit et me serre au niveau des reins. Je me mords la lèvre et laisse tomber ma tétine pour l'embrasser. Il répond à mon baiser et descend ses mains sur mes fesses, les glissant petit à petit dans ma culotte. Je le laisse jouer avec ma langue et entreprend d'agir comme la dernière fois. Avec nos jeux de langue, un filet de bave se forme dans le coin de ma lèvre.

Au bout de plusieurs fourrages de langue, Daddy glisse sa main entre mes jambes. Je gémis mais il ne fait que baisser son caleçon, pour libérer son érection. Celle-ci se retrouve écrasée sous ma culotte, contre son ventre. Je ne m'arrête pas pour autant de me frotter à lui innocemment.

Je pose ma peluche à côté de nous pour m'appuyer sur le torse de Daddy. Lui, pose à nouveau ses mains sur mes fesses et m'incite à continuer. Mon sexe glisse tout le long du sien, qui gonfle à vue d'œil. Son gland est rose vif, prêt à cracher mais Daddy ferme les yeux. Il se concentre, il ne veut pas que ça se termine maintenant. Moi non-plus.

- Ma culotte est toute mouillée, Daddy...

- Et bien retire-là.

Je le fixe avec de grands yeux. Il ne me faut que trois secondes pour libérer, moi aussi, mon sexe. Une vague d'excitation vient alors me submerger. Je reprends ma position, prête à donner du plaisir à Daddy. Jusqu'à maintenant, il s'est occupé de moi, se fichant complètement de ce qu'il y gagnait. Aujourd'hui, je veux le remercier d'être mon Daddy en m'occupant de son plaisir à lui.

A chaque mouvement, mes lèvres avalent son sexe, qui apparaît puis disparaît. Son « petit bout » se fraie un chemin jusqu'à mon clitoris et joue avec, impunément. Je ne peux retenir mes gémissements à travers ma tétine. Et même si j'aimerais que sa queue me pénètre, je n'arrive pas à m'arrêter pour la faire coulisser en moi. J'ai pris une cadence rythmée qui va bientôt faire craquer Daddy, je le sens.

Le voyant au bord de l'explosion, je réduis mon champ d'action uniquement sur son gland rose vif. Je laisse mes lèvres le dévorer en se refermant autour, ma cyprine lui donnant un côté luisant.

- Baby Girl...

Daddy pose ses mains sur mes cuisses, les serre et relève la tête dans un grognement sourd. C'est alors qu'un jet blanc sort de son membre et vient éclabousser son ventre. Je regarde ce spectacle avec admiration. Daddy se redresse et me fait basculer en arrière pour se retrouver au-dessus de moi. Je le regarde dans les yeux, prête à accepter son petit bout en moi. Mais la sonnette de la porte d'entrée coupe Daddy dans son élan. Il regarde le couloir et soupire avant de se relever.

- Je vais voir qui c'est. Va t'habiller et descends prendre ton petit déjeuner.

Il embrasse mon front et s'en va quand il a enfilé un pantalon et un t-shirt. Je me redresse, retire ma tétine et passe ma main entre mes jambes pour constater avec amusement que je suis trempée. Je me mords la lèvre et enfile de nouveau ma culotte.

Après m'être vêtue d'un short rose à carreaux blancs en tissu, assorti à son haut qui ne cache que ma poitrine plate, je rejoins Daddy. Au même moment, il referme la porte d'entrée. Je vais vers lui pour des explications.

- C'est le voisin. Nous sommes attendus pour midi. Alors je te conseille de ne pas manger beaucoup, pour garder de la place pour le repas.

Il passe sa main le long de mes cheveux. Il décide alors de me coiffer pendant que j'engloutis des petits beurres et bois mon jus d'orange. Il les brosse et les relève pour les attacher en queue de cheval. Il les noue avec un gros chouchou rose.

- Voilà, Baby Girl. Tu es toute jolie.

Quand je finis, je débarrasse. Dans la cuisine, il me demande :

- Tu as mis quelle culotte ?

J'adore la façon dont il prononce ses mots. Ils sont à la fois innocents et pervers, ce qui me procure une drôle de sensation dans le bas ventre.

Daddy s'accroupit et tire légèrement l'élastique du short. Il fronce alors les sourcils.

- Tu as remis ta culotte sale, Baby Girl. Va la mettre dans la machine à laver, c'est dégoûtant !

Je baisse la tête, un peu honteuse mais obéis. Je remonte, ôte mon short puis ma culotte, et ouvre le hublot pour l'y mettre. Soudain, une étrange idée me vient. Je regarde le tissu rose au sol puis mon sexe. Daddy m'a demandé de retirer ma culotte, mais pas d'en remettre une...