Daddy ? Baby Girl. / 𝐋𝐀𝐔𝐑𝐀 (⚤)

XXIII

- Baby Girl, réveille-toi...

J'ouvre doucement les yeux. Au-dessus de moi, Daddy me sourit et caresse ma tête. Je grimace et me tourne sur le côté en resserrant mon doudou et en refermant les yeux. Je couine et rapproche mes jambes de mon torse pour me mettre en boule. La couverture ne me suit pas et dévoile à Daddy mon petit cul nu.

- Tu n'as pas eu froid ? Demande-t-il en posant sa main dessus.

J'agite la tête.

- Tiens.

Je dois ouvrir à nouveau les yeux pour voir qu'il me tend mon short.

- Tu peux le remettre...

Quand j'essaie de l'attraper, il l'éloigne de moi en levant un sourcil.

- ... si tu me promets d'être sage.

- Oui, Daddy... Je serai sage...

- C'est promis ?

- Promis, Daddy.

Satisfait, il me rend mon short. Enfin, il me demande de me lever et m'aide à l'enfiler quand je me suis étirée de tout mon long, faisant craquer quelques articulations. Et malgré mes plaintes, il refuse de me porter pour descendre les escaliers. Je le suis silencieusement, tout en repensant à la soirée d'hier, qui m'a fait comme un électrochoc, ce qui m'a calmée pour un bon moment. Je ne suis pas près de recommencer mes caprices.

Pendant mon délicieux petit-déjeuner, j'ai le droit de regarder les dessins-animés. Je suis encore un peu fatiguée, alors un vieux réflexe refait surface : sucer mon pouce. J'ai oublié ma tétine dans la chambre et je n'ai pas le courage de monter pour aller la chercher. C'est pourquoi je suis heureuse que Daddy le fasse.

En redescendant, il s'accroupit face à moi. Je baisse la tête pour le regarder et balance mes jambes.

- Il ne faut pas que tu suces ton pouce, Baby Girl. Sinon, tes dents de devant vont s'avancer petit à petit.

- D'accord, Daddy...

- Tiens, ouvre la bouche.

Je tire un peu la langue pour accueillir l'objet en caoutchouc dans ma bouche. Daddy caresse mes cuisses et se relève pour embrasser mon front et rejoindre la cuisine. Ayant terminé mon repas, je le suis pour ranger ce qui m'est accessible. La plupart des choses, je dois les faire sur la pointe des pieds, mais Daddy est toujours là pour me maintenir. Ainsi, je ne perds jamais l'équilibre.

J'aime bien sentir les mains de Daddy me soulever pour me porter quand quelque chose est trop haut ou remonter légèrement mon maillot quand il m'empêche de tomber. Cela me rassure et je me sens en sécurité.

Dans la cuisine, je plonge dans les bras de Daddy, qui me laisse faire avec étonnement. J'entoure sa taille de mes bras minces et pose ma tête sur son ventre rond en fermant les yeux. Tout serrant la tétine entre mes dents, je m'excuse :

- Pardon d'avoir été une vilaine Baby Girl. Je ne recommencerai plus, Daddy. Je te le promets. Pardon...

- Oh, Baby Girl... Je te pardonne. Je suis fier de toi. Tu t'es excusée toute seule, comme une grande fille. Daddy est très fier de toi.

- Je t'aime, Daddy.

- Moi aussi je t'aime, Baby Girl.

Il caresse mes bras. Nous restons ainsi pendant quelques minutes, avant qu'il ne déclare :

- Ça te plairait de faire un gâteau pour demain ?

- Un gâteau ?! Je m'exclame en relevant la tête, le sourire aux lèvres. Un gâteau à quoi ?!