Daddy ? Baby Girl. / 𝐋𝐀𝐔𝐑𝐀 (⚤)

XX

Maman,
Je t'écris cette lettre parce que Daddy me l'a demandé. Désormais, tu en recevras une par semaine. Il dit que ça pourrait resserrer les liens entre-nous. Je ne sais pas si c'est vraiment possible, mais je veux bien essayer. Je suis désolée de t'avoir crié dessus, de t'avoir balancé tous mes problèmes au visage. J'ai parlé avec Daddy, et il est vrai que je ne parle pas assez de ce que je ressens. Alors je m'excuse de ne jamais t'avoir parlé de tout ça.

Je ne sais pas trop quoi dire pour cette première lettre alors je ne vais pas m'étaler. Je voulais surtout te remercier d'avoir accepté mes choix, qui peuvent te sembler étranges. Je te promets que Daddy me traite bien, que je ne manque de rien et que j'ai le droit de partir quand je le veux. Tu as bien la dernière fois. Il ne m'a pas retenue prisonnière. Je suis libre d'aller et venir selon mes besoins.

Peut-être que dans une autre lettre, avec l'accord de la personne concernée, je te raconterai ce qu'il s'est passé, pourquoi je ne suis pas partie si précipitamment. Et je te promets qu'il ne m'avait fait aucun mal ! Il y a seulement quelque chose qui m'a blessée, et j'avais besoin de temps pour réfléchir. Comme quoi, notre relation est saine, et construite par les deux parties.

Bref, voilà que j'arrive à la fin. Je t'appellerai peut-être dans le week-end si j'en ai le courage.

Laura, ta fille qui t'aime.

Je plie la feuille et la donne à Daddy, qui la glisse dans une enveloppe timbrée.

- C'est bien, Baby Girl. Je suis fière de toi, me félicite-t-il en caressant ma tête.

Il lèche la languette et la referme, puis la glisse dans son sac de travail.

- Je la posterai avant d'arriver sur le chantier.

- Merci, Daddy. A ce soir.

- A ce soir, Baby Girl.

Il se penche et nous nous embrassons timidement. Je rougis et lui donne un baiser sur la joue, avec plus d'entrain. Enfin, il quitte la maison et referme la porte à clé. Par la fenêtre de ma chambre, je lui fais de grands saluts auxquels il me répond avant de disparaître dans une rue adjacente.

Comme je suis toute seule, j'ai droit à mon téléphone. Je saute donc dessus et regarde mes messages.

Tommy : J'ai tout raconté à ta mère, je suis désolé... Elle avait l'air mal...

Claire : Tu as reçu mes photos ?

Tommy : Bon, apparemment vous avez parlé. Elle retrouve le sourire, ça fait plaisir. Tu nous manques, Baby Girl !

Je ne regarde pas les dizaines de messages de ma mère, qui datent de bien avant notre discussion et réponds à Claire.

Oui, elles sont trop belles, merci beaucoup ! On en refera ? Je crois que Daddy a bien aimé...

Elle me répond aussitôt.

Bien sûr ! Tu pourras même retirer tes habits, si tu veux...

Je me mords la lèvre en m'imaginant nue, au milieu de mes peluches, tendant les bras à Daddy. C'est excitant, et je me demande même si Daddy n'aimerait pas me voir attachée, avec les liens qu'il m'a offerts. Nous ne les avons pas beaucoup utilisés, parce qu'il a du mal à me voir comme une soumise. Pour lui, cela résulte à de la violence et il refuse de lever la main sur moi.

Après ma fessée, il s'en est voulu d'avoir ressenti de l'excitation en y allant de plus en plus fort. J'ai bien cru qu'il allait pleurer, mais je l'ai rassuré en lui disant que tant que cela me plaît, il peut faire ce qu'il veut, il n'a pas à s'inquiéter de la façon dont il me traite ou me parle. De toute manière, je préfère de loin le sexe doux et innocent, avec une pointe de paroles perverses, comme Daddy sait si bien les prononcer.