chapitre 30

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Toute l'après midi, Nassecka fait travailler son cerveau pour trouver quelques choses pour empêcher ça mais rien ne vient. Elle pleure, ronge ses ongles, marche et marche  tout en rond sur la cour de la maison. Sa soeur voyant cela commence à se demander quel est le problème.

-Nassecka, vient assieds-toi et dit moi pourquoi ça te travaille autant qu'ils appellent grand père.

Voyant là une issue de secours, elle decide de tout débaler.
-c'est l'enfant de Nath.
-Nath? Qui ça? Demande sa soeur les yeux ecarquillés
-Le fils du president pour lequel je travaillais, on a eu une liaison ensemble. Dit-elle en rongeant les ongles.
-Tu m'as menti et tu m'as laissé mentir aux parents. Dit-elle mechamment et en colère.
- Comprend-moi Lilie, Nath ne le sait pas et de toute façon il veut plus de moi mais je peux pas leur  laisser lui faire du mal.
-Nasse ça me depasse, il faut l'appeller et tout lui dire ensuite on parlera aux parents, je vais essayer de leur ralentir dans leur demarche.
-Je ne peux pas l'appeler, tu ne comprends pas. On s'était rien promis en plus il aime quelqu'un d'autre, il ne veux pas de relation stable, qu'en dis-tu pour un bébé maintenant. J'ai décidé de le garder, j'assumes.
-T'es dans une sacrée merde. Il faut qu'on trouve quelques choses.
-Aide-moi stp et je te le revaudrai plus tard.
-Tu es ma petite soeur, celle en qui je crois qui fera l'honneur de cette famille, ton enfant sera celui d'un homme riche, je vais t'aider avec les parents mais promet moi si le père arrive à te questionner dit lui pour son enfant. Ces hommes là ne laisseront pas leur progeniture dans la nature.

Elles se sourient et se prennent dans les bras. 

Port au prince......18:24mn

Appuyé contre sa voiture, Nath attend Adrianna pour aller faire un restau.  Il a repris contact avec cette dernière la semaine dernière, voulant remettre le couvert avec elle, enfin elle arrive en t-shirt, mini jupe et converse, c'est une belle femme qui sait se mettre en valeur, il a toujours apprécié son style un peu troop vulgaire parfois mais il adore ça pour passer à l'action, il n'aura pas un jeans à forcer pour enlever. Un souvenir remonte en pensant au sujet du jeans et il le chassa aussitot. Ils se font un baiser langoureux avant de s'installer dans la voiture.

-Ta psy t'a largué?
-De quoi tu parles?
-Celle qui était chez toi pour qui tu m'as laissé en plan.
-Comme tu dis c'était ma psy pas ma copine.
-Avoue que cette pourriture a passé dans ton lit. Beaucoup de gens vous ont vu ensemble main dans la main dans des endroits publiques.

Il serra sa main sur le volant, et frotta son menton évitant ainsi de dire n'importe quoi.
- T'inquiètes je savais que t'allais revenir, c'était une parmis tant d'autres mais moi je serai toujours là pour toi.

C'était ça toute la difference, Nassecka était là pour lui comme aucune autre n'a su le faire, c'était pas une parmis tant d'autres c'était elle, la femme qui lui embrume le cerveau, qui même après un mois fait son effet. C'est dure de l'avouer mais il a finit par comprendre que c'était elle qu'il voulait, elle qu'il voulait réapprendre à aimer, elle qu'il veut pour un temps incalculable mais c'est trop tard maintenant, elle ne le pardonnera jamais...
Conscient qu'il la blaisser en ne la contactant pas mais Dieu seul sait combien de fois il a essayé sans pouvoir parvenir à envoyer l'appel.

Sortir avec Adrianna est une tentative de sauvetage. Qui s'avoue échouer d'avance. Car après le restau, ils ont finis au pieu comme d'habitude mais c'est le visage de sa dulcinée qui est apparue lorsqu'il s'apprêtait à jouir.
Une fois terminé, il a prit ses clic et clac et part sans dire quoi que ce soit, honteux de son acte.

Arrivé chez lui, il reste dans la cuisine pour se souler jusqu'à ce que son père lui trouve.
-Tu comptes finir aux urgences. Lance son père ennervé de le voir comme ça.

-Désolé padre...je...je..vais....où...

Depuis quelques jours, il a finit par cerner son fils et voit qu'il essait de cacher une souffrance, inutile de savoir quoi même s'il a une petite idée. C'est pourquoi il profite de son état pour le cuisiner.

-Qu'est-ce-qui t'arrives mon grand?
-Je veux rester seul.
-Je vais t'aider à monter dans ta chambre mais parle moi.
-T'as pas voulu d'elle alors je vais pas te parler de ça.
-De qui tu parles. Questionne son père tout en l'aidant à récuperer sa chambre.
Il fait tellement de bruit que sa mère finit par venir aussi et fait une moue triste en voyant son fils ainsi, ça lui rappelle des choses.

-Maman, je suis vraiement un con, comme tu l'as dit. Je me rends compte que  je l'ai perdu ma seule chance d'être heureux.

Saisissant la situation, elle aide son mari à le coucher et ils partent dans leur chambre.

-Lesly, il faut qu'on trouve un moyen de ramener cette fille.
-non, c'est elle qui est partie. On ne va pas l'imposer ça.
-Pour le bien de notre fils, il faut essayer.
-Sur ce coup, tu parles en égoïste ma cherie. C'est un grand garçon il doit se reprendre en main et reparer ses conneries seul.
-Mais enfin, cheri...
-sujet clause. Viens dormir.

Ecoutant son mari, elle vient se blotir contre lui avec des idées plein la tête. Elle sourit toute seule.

Le fils du presidentWhere stories live. Discover now