Le fils du president

chapitre 40

    -Arrête de sourire comme un con Nath, tu me fais flipper à sourire comme ça tout seul.
    -Je t'enmmerde. Ris-je
    
Daniel lève les yeux au ciel. Je sais que je fais ça souvent ces temps-ci. Que puis-je face à ça quand je pense à ma femme et mon bébé à naitre. Cette têtue n'en fait qu'à sa tête, à chaque moment qu'on passe ensemble faut qu'elle fasse un truc bizarre, different, bref un truc à la Nassecka.
Je sourie de plus belle.

-Et il recommence. Souffle Daniel.
-Arrête de m'ennuyer, regarde le match au lieu de m'observer.
-Au faite, vous allez vivre ici ou dans ton appartement.
-Je serai pour mon appart mais j'ai peur qu'elle n'aime pas l'emplacement, trop de bruit, et les manifestations passent toujours par là.
-Vous pouvez rester ici, quand vous aurez besoins d'être seul, vous pouvez toujours y aller quelques temps.
-C'est une bonne idée. Depuis hier soir j'arrives pas à la joindre sur son portable.
-Bizarre ça, on s'est parlé ce matin. Elle se sent pas trop bien, je pensais que tu le savais et c'était rien de grave comme elle l'a dit.
-Quoi? Mais...
-Essaie pour voir ce que ça donne.

Je fais ce que mon frère dit à plusieurs reprises et tombe sur sa messagerie, je commence par douter, et si elle filtre mes appels...

-Esssaie pour voir toi.

Il essaie et au deuxième sonnerie elle répond. Mon coeur saigne, à croire que mon frère est son mari.

-Je sais que je t'ai appelé, il y a quelques heures mais tu...
-...
-Oui, il est là.
-...
-non, non, ne raccroche pas. Qu'est-ce-qu...

J'arrache le téléphone de mon frère de ses oreilles par pur jalousie.

-Quelle est ta putain de raison à filtrer mes appels alors que ton téléphone est disponible. Tu me prends pour ton imbécile?
-T'ennerves pas sur moi.
-Que dois-je faire, alors. Attendre que ta petite crise se passe pour pouvoir m'accorder quelques secondes de ta vie.
-Laisse-moi en paix Nathaniel. Je ne veux pas t'entendre. Espèce de menteur.
-Une de plus à la liste de mes défauts, rien à foutre de ça. Dis-moi la raison de ton rejet cette fois. Je ne peux pas continuer à souffler le chaud et le froid avec toi, quand ça t'enchantes.
-Tu fais comme ci t'as rien fait.
-Qu..

Elle a raccroché, raccroché merde, sans me laisser dire quoi que ce soit. Quelle est son problème?
Je retournes auprès de mon frère, le remit son téléphone, je reccupères mes clefs et part de la maison en trombe. En arrivant dans ma voiture je rappelle sa soeur cette fois.
-Alors toi, tu ne perds rien pour attendre. Pourquoi tu m'appelles.
M'agresse t-elle à peine décrocher. Mais qu'ai-je fait seigneur.
-Mais...
-Tu sais qu'elle a faillit perdre son bébé hier par ta faute, remet ton Adrianna à sa place de pute, qu'elle laisse ma soeur tranquille et si tu veux continuer à batifoler avec ta maitresse fais en sorte de ne pas toucher ma soeur et tiens tes chiennes en laisse.

Puis elle raccroche, encore une qui me fout la honte. Les soeurs Romain dans toutes leurs splendeurs. Je roule jusqu'à chez Adrianna en colère, je ne sais pas ce qu'elle a fait mais elle va vite déchanter. Une heure apres je suis devant chez elle et sonne.

-T'as pas perdu de temps, ta copine a reçu mon message et elle t'a largué..
Je l'attaque par la gorge, je m'en foue qye des passants puissent nous voir comme ça. Je le coince contre le mur
-Qu'est-ce-que tu as encore fait, arrête de foutre le bordel dans mon couple. Je te l'ai dit hier une bonne fiis pour toute que nous n'avons plus rien à se dire.
-C'est...faut...puisque t'es là. Mes photos...l'ont plût.
-Quelle photo. Dis-je en la relachant.
-Demande à ta pute de te les renvoyer comme ça vous pouviez prendre vos pieds en les mattant.
-Si tu oses faire quoi que ce soit de plus. Je t'envoie les forces de l'ordre.
Dis-je en partant encore plus ennervé.

Je fais le chemin inverse et rentre chez moi , je rentre au salon et trouve ma mere et mon frère me regardant froidement.

-T'es dans la merde Nath. Dit Dan
-Comment ça?
-Est-ce- que tu as vu Adrianna hier? Questionne ma mère?
-Oui, pour qu'elle me laisse tranquille...
-Comment t'as pu Nath, Nassecka attend un bébé de toi.
-Mais...
-Je sais que tu n'as pas fait ça, n'est ce pas. Continue Daniel en me montrant les photos. Je reste ébahie face au piège que cette pute m'a tendu et je me rappelle de ce qu'a dit Nassecka concernant Adrianna.

-C'est pas moi entre ses cuisses. Dis-je honteux de la situation. J'étais allé le voir certe, mais j'ai rien fait avec elle, on s'est vu devant chez elle pas même dans son salon. Je me rappelle qu'elle s'est jetté sur moi comme sur la deuxième photo et je l'ai repoussé. C'est un coup monté.

-Faut que tu ailles au Cap. Dit seulement ma mère avant de partir.
-Tu me crois Dan, hein. Dis-je perdu.
-Oui, mais c'est à ta femme de te croire. Tu vas ramper. Dit-il en riant. Je connais ma belle soeur ça ne va pas être facile.
-Rigole bien. Je sais comment calmer ma femme poto.
    Il rit de plus bel, m'arrachant un sourire aussi.
-Si tu l'approches.
-Tu paries combien que demain soir je dors avec elle dans le même lit.
-Un mois dans ton appart.
-A condition que tu nettoies ton bordel à la fin au cas où je perds.
-Tu assumes tes doutes, j'adores. Marché conclu.

Nous nous serrons la main pour conclure cette parie ridicule. Je doutes encore malgré tout, Nassecka c'est un cas.

Le lendemain, depuis 4h, moi, mon chauffeur et une autre voiture remplie d'agent de securité. Nous avons prit la route pour le Cap-Haitien. 10hres on était déjà arriver. On logeait à Satama hotel pour le reste de la semaine au cas où, elle refuse de rentrer avec moi.

Je l'ai appellé des centaines de fois, elle n'a jamais répondu, ça m'a ennervé, je l'ai bombardé de message aussi. Quoi je sais taquiner les gens aussi.

J'ai envoyé des messages haineux, ensuite des pardonne-moi, puis des sensuels. Je sais que j'ai touché son coeur, elle les a touts lus.

Là maintenant, il est 6h du soir, je suis sur la route pour chez elle. Fait exprès d'y aller à cette heure comme ça elle pourra pas me refuser de passer la nuit chez elle. Surtout avec ses parents. Je sourie à cette ruse.