chapitre 38

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Une semaine depuis que Nath m'a ramener chez moi, les choses vont pour le mieux. Mes parents font l'effort de me saluer puisque maintenant comme citait ma mère:" Heureusement que l'enfant ait un père qui plus est fortuné". Je me sens mal qu'ils pensent à l'argent avant tout.
Quand a la famille de Nath, ils sont heureux d'être grand parent. Y a qu'à voir tout ce que j'ai reçu comme cadeau le jour de leur départ. Je me souviens de ce jour-là, Nath m'avait enmener à Boukanye, un restau qu'il affectionne beaucoup puis on s'est baladé sur le boulevard main dans la main, en parlant de tout et de rien comme avant. Ensuite il m'a invité à passer la nuit avec lui avant son départ demain. C'était aux alentours de 8 heures qu'on est rentré.

-Viens, on va se posser sur la terrasse avant qu'on t'accapares.
Je souries et attrappe la main qu'il tendait.

-J'aime ces moments avec toi. Me dit-il, je me sens bien, et j'aimes pas te voir plus proche de mon frère que moi.
-Tu sais que Daniel me traite comme sa belle soeur depuis toujours, il n'a pas d'arrière pensé.
-Je sais, mais j'ai l'impression que tu es plus fusionnels avec lui qu'avec moi.

Je me lèves de ma place et vais m'asseoir sur lui puis j'embrasses ses lèvres.

-Je ne te trahirai jamais, encore moins avec ton propre frère. Si nous sommes ainsi c'est parcequ'il est toujours là pour moi même lorsque tu m'as laissé tombé, il est comme un frère pour moi. Puis c'est toi qui va être le père de mon enfant.
-Pardonne-moi pour tout, je suis désolé d'avoir encore des doutes sur toi. Dit-il en colant nos fronts.
Je ne lui repond rien et l'embrasse de nouveau, nos lèvres se cherchent, se pressent, nos souffles se mélangent. Ses mains pressent mes fesses et il mordille ma lèvre inferieure. On se regarde un instant, un instant de pur bonheur qui nous permet de reprendre nos souffles puis on recommence jusqu'à ce que quelqu'un nous interpelle, plutôt Nath.

-Je n'en crois pas mes yeux, tu es venu jusqu'ici pour cette salope.
-Adrianna écoute... dit-il en se levant brusquement, me plaçant derrière lui .

-non, Nathaniel tu m'as encore planté pour une de tes salopes, tu l'as dit qu'on a couché ensemble il y a deux semaines.

Sous le choc, je m'éloignes de Nathaniel et prends la direction du sorti avant que mes larmes m'échappent.

-Nassecka, Nassecka, merde monte dans la chambre, tu ne peux pas partir à cette heure.

Je fulmine de rages sachant qu'il a raison puis je me tournes vers eux

-Tu m'as deçu Nathaniel, tu n'as jamais cessé de la voir, elle, quand a toi, espèce de pute arrête de courir derrière un homme qui veut de toi que pour se vider.
-Garde ta chienne en laisse Nathaniel, je ne veux pas me battre avec une chose si insignifiante.

Mon sang ne fait qu'un tour, d'où Elle me traite de chienne, elle va me trouver. Je m'élançais vers elle quand je sens qu'on me retienne.

-Pense au bébé mon coeur, calme-toi. Quand a toi Adrianna je ne veux pas de scandale, j'étais claire avec toi. On reglera ça à mon retour à port-au-prince.

Je me débat pour échapper à ses bras,

-comment ça à ton retour? Tu vas la revoir, hein? T'as qu'à savoir une chose notre enfant ne naîtra plus de parents séparer, si tu retournes la voir, tu ne verras pas ton enfant. Dis-je en partant, les laissant sur le cul surtout Adrianna qui me regarde les yeux écarquillés.

-Tu lui a fais un enfant...entendis-Je derrière moi avant que je ne puisse plus rien entendre.
Je pousses la porte de leur suite et trouve Laila et Lesly entrain d'ouvrir des affaires de bébé éparpillé un peu partout.

-Bonsoir
-Merde, la surprise est gaché. S'exclame Laila surprise en riant.
Lesly vient me prendre dans ses bras content.
-On ne savait pas que t'allais passer. Nath est avec toi.

Voyant ma mine ennervé, ils se ragardent et Laila vient me prendre les mains.

-Qu'est-ce-qui se passe mon enfant, tu as pleuré...
- Nassecka, laisses-moi t'expliquer s'il te plait. Surgit la voix de Nath à l'entrer ne voyant pas encore ses parents qui tournent leur regard vers lui.

-Euh!!! Man, papa je pensais que vous etiez au lit.
-Il y a un problème. Questionne son père.
-Je peux parler à ma femme, c'est personnel. Repond-il.
-Tu ne veux pas que tes parents sachent que tu vois encore ta chère Adrianna. Dis-je encore en colère contre lui.
-On va parler de ça dans ma chambre, ça ne concerne pas mes parents et puis c'était avant de te revoir.
-Là t'avoues que tu la voyais.

Il me tire par les bras jusqu'à sa chambre et claque la porte ennervé.

-Qu'est-ce-qui te prends?
-Je ne suis pas ton jouet Nath, si c'est elle la femme que t'apprêtais à changer pour elle, va la rejoindre laisse-moi tranquille.
-On a couché une seule fois depuis notre séparation, je traverssais une mauvaise passe et je suis partis sans rien promettre. Je ne frequenterai janais deux femmes à la fois et tout ce que tu dis c'est faux.
-Je sais que tu es encore avec moi juste pour le bébé. Pleurais-je cette fois en m'asseyant sur le lit.
-Tu es têtue, c'est faux tout ça.
-Alors pourquoi tu m'as à peine toucher depuis, tu ne m'appelles plus par des surnoms. Tout le temps c'est Nassecka Nassecka.

Il éclate de rire et je boudes de plus belle.

-Je voulais te laisser du temps. Puis on s'est pas beaucoup vu.
-Des excuses...
-Je vais remedier à ça ce soir, d'accord. Dit-il en souriant tout en s'asseyant lui aussi sur le lit à coter de moi prenant mon menton entre ses doigts.
Je le repousse un peu et file à la douche.

-Allez mon coeur, je suis désolé ok. Dit-il dans la chambre.

Je sourie toute seule, oubliant déjà notre dispute, il est trop mimi quand il s'excuse. Je me change et rentre en souvêtement dans la chambre et fouille dans ses affaires à la recherche d'un de ses t-shirt sous son regard que je sais braqué sur moi plutôt mes fesses. Une fois trouvé, je me retournes sans gêne, enlève mon soutif et enfile le t-shirt mais sa main me retienne.

-T'en auras pas besoins pour la nuit. Dit-il de sa voix rauque. Je vais t'habiller de mes mains, de ma langue, de mon corps sur le tiens. Continua-t-il tout en déposant des bisous dans mon cou.

Et la nuit fut sans repos, remplie de passsion. Je vous assures c'est la plus belle de mes nuits depuis un certain moment.

Puis le lendemain sa mère m'a tout donné de ce que j'ai vu au salon, Daniel était ravie que j'ai dormi avec son frère puis Nath s'est assuré de mon transport jusqu'à chez moi dans un taxi loué pour la route avec aucun autre passager.

En ce moment présent, je sourie encore en pensant à cette nuit, je frisonne en rememorant la façon dont il m'a fait l'amour. Comment l'oublier alors que lui même ne cesse de me le rappeler à chacun de ses coups de fil tous les soirs. En parlant de coup de fil le voila qui m'appelle.

Le fils du presidentWhere stories live. Discover now