# Partie 74 #
Je vais vous épargner les détails, mais c'était le plus beau moment de ma vie, riche en émotions et en sentiments.
Après ça, je suis restée dans ses bras. Il m'a fait un bisou sur le front et me dit :
Nûr : Ça va ?
Moi : Ça fait mal, mais ça va.
Nûr : (Bisous) T'es sûre ?
Moi : Oui, ça va. Et toi ?
Nûr : Moi, je n'ai pas mal. C'est toi qui m'inquiètes.
Moi : Je le sais, mais comment te sens-tu ?
Nûr : On a le temps. Dis-moi si tu as vraiment mal.
Moi : C'est supportable, je n'ai pas trop mal. Maintenant, réponds à ma question.
Nûr : OK, je ne pourrais pas mettre de mots dessus. C'est notre première fois à tous les deux, on n'a pas d'expérience, mais ça me plaît de tout découvrir avec toi. Même si je suis fou et que j'ai tout fait dans ma vie, je n'ai jamais pu aller vers les femmes, et je suis heureux aujourd'hui de n'avoir rien fait, car aujourd'hui, le fait de l'avoir fait rien qu'avec toi me comble. Me donner à ma femme et le découvrir avec toi et seulement avec toi, j'ai plus qu'aimer ce moment est gravé en moi. J'ai adoré te savourer, madame Tandia.
Je vais mourir, il est dingue.
Moi : Nûr...
Nûr : Quoi ? Voir le corps sans les vêtements, c'est mieux, un vrai corps de princesse. J'ai le droit de complimenter ce que je vois, ce que je touche et ce que je savoure.
Moi : Je suis encore timide !
Nûr : Pas pour longtemps, j'espère.
Moi : Quoi ? Tu veux déjà le refaire ?
Nûr : Ne me pose pas ce genre de question.
Moi : 😂 OK, je me tais.
Et il me serre fort et me dit :
Nûr : Ma femme. Ma reine. Tu n'es plus une princesse.
Moi : Dans ce cas-là, tu n'es plus mon prince.
Nûr : Moi, ça me va d'être ton roi Hakeem !
Moi : Mon roi Hakeem !
Nûr : Hakeem, pourquoi tu m'as appelé comme ça quand on faisait l'amour ?
Je vais le tuer. Mais pourquoi il n'a pas honte ? Ce n'est pas normal.
Moi : Arrête !
Nûr : 😂
Moi : T'es un gamin sérieux, Nûr, et puis c'est ton prénom, ça ne te plaît pas ?
Nûr : Quoi ? Ça me rend fou ! Fais ça plus souvent à l'avenir.
Moi : OK, mon mari.
Nûr : Mon mari ! Il faut que j'appelle Amar, il se moque de moi, je suis marié et je ne suis pas au courant.
Moi : Et toi, comment tu demandes à nos parents de nous marier comme ça ?
Nûr : Mais je t'ai demandé, tu m'as dit oui !
Je le savais, aaah Nûr.
Moi : Et alors, j'aurais peut-être aimé savoir.
Nûr : Je voulais te surprendre, vu que tu avais déjà donné ton aval, ce n'est pas suffisant ? Il fallait que tu sois dans la confidence pour tout ?
Moi : Non, mais je ne sais pas, ce n'est pas plus mal, mais au final, c'est toi qui es surpris.
Nûr : Pour le coup, bien surpris, mais marié ou pas, comment tu m'as chauffé, c'était impossible de m'arrêter.
