Chapitre 29

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[En média : Mike et Jade]

Waouh. Mike avait puisé je ne sais quelle force en lui pour cracher tout ça au nez de son père. Maintenant qu'il avait réussi à faire ressortir ce qu'il avait sur le cœur depuis pas mal de temps, il pouvait être soulagé.

J'étais fière de lui. Fière de mon mari.

En ressortant de leur maison, on se dirigea vers la voiture garée devant et on monta à l'intérieur. Sa mère arriva en courant et vint voir son fils à la fenêtre de la portière.

« Je suis fière de toi, mon fils. Je sais que tu refoulais tout ça depuis longtemps. »

« Merci maman. Je t'aime. »

« Je t'aime Michael Junior. »

Elle l'embrassa sur son front et vient me faire la bise.

« Au plaisir de te revoir Jade ! »

Je lui souris et fis un signe alors que Mike démarrait la voiture. Sa mère était vraiment adorable, ne disant rien face à son mari. Cette femme était véritablement un ange !

« On va au restaurant ? » Proposa-t-il.

J'acceptais sa proposition. Il roula encore un peu et s'arrêta sur le parking d'un petit restaurant campagnard. Il vient à nouveau me prendre la main et on y entra. Les murs étaient en bois, ressemblant à un chalet très coquet. Il me tira jusqu'à une table dans le fond et appela un serveur pour prendre nos commandes.

« Deux gratins dauphinois, s'il vous plait. » Commanda Mike à ma place.

Je lui lançais un regard noir quand le serveur fut parti.

« Mike, je voulais choisir ! » Plaidais-je.

« Désolée chérie mais tu verras qu'ils font les meilleurs gratins dauphinois au monde. » Me rassura-t-il d'un clin d'œil. « Quand est-ce qu'on part à Hawaï ? »

« Dans un mois. »

« Oh. »

Un peu après, nos plats arrivèrent. Effectivement, je pouvais faire confiance à Mike question cuisine : ces gratins étaient à tomber à la renverse ! Sérieusement, je n'en ai jamais mangé d'aussi bons. En dessert, je pris un fondant au chocolat que je dus partager avec mon mari, plaintif avec sa tarte à la pomme. En gentleman, il paya pendant que j'étais aux toilettes puis je le retrouvais à la voiture.

« On va où maintenant ? » Demandais-je, impatiente.

« Hum... à la patinoire ! »

« Okay ! »Riais-je.

On roula jusqu'à la plus grande ville que l'on connaissait. Leur patinoire était magnifique, grande et majestueuse, prête à accueillir n'importe quel grand évènement concernant le patinage ou le hockey.

Il y avait un monde fou garé sur le parking. On marcha quelques minutes avant d'atteindre l'entrée de cette grande patinoire bondée. Le pauvre Mike paya les entrées puis on prit nos patins que je galérais à enfiler.

« Franchement, c'est impossible de marcher debout avec ça ! » Me plaignis-je en essayant de me relever.

Il fallait garder l'équilibre, chose difficile à faire quand on doit rester sur une lame et marcher avec. C'est encore pire que des talons !

Mike me prit la main et m'accompagna jusqu'aux portes de la glace. Je posai un pied en me tenant à la balustrade puis posais l'autre. Je fis un bref mouvement qui me propulsa à terre, sous les rires de mon mari.

Cohabitation agitéeWhere stories live. Discover now