Diamond - Old Magcon (EN RÉÉCRITURE)

CHAPITRE VII.

Il est 11:30 pm et je tourne en rond depuis que je suis rentrée de cours. Les minutes sont longues, les heures encore plus. Logique. Je ne peux m'empêcher d'extirper une cigarette de mon paquet. Je l'utilise que très peu : en temps de tristesse, de haine... Tous cas critique est susceptible d'une cigarette fumée. Lorsque je sens la fumée entrée dans mes poumons, je me sens apaisée. C'est tellement contradictoire, je m'apaise à m'approcher un peu plus de la mort en enfumant mes poumons. La cigarette finie, je m'allonge sur mon lit en fermant les yeux et réfléchissant quelque peu à ce qu'il pourrait bien se passer dans ce fichu parc. J'ai beau m'embrouiller un maximum l'esprit, je ne trouve aucunes réponses. Lorsque je m'apprête à partir, je me rends compte que je suis en short velours. Il est hors de question que je garde cette tenue, j'opte alors pour un jogging noir qui ira très bien avec mon gros sweat assorti. On dirait une meuf de cité. Je fais un chignon flou et rabats vite ma capuche dessus. Je suis une fille sombre et mystérieuse. A niveau des escaliers, mon petit orteil tape un meuble et je me retiens de ne pas hurler pour ne pas me faire repérer. Malheureusement, j'entends une porte s'ouvrir. C'est Haylee. Je soupire de soulagement en la voyant elle et non un des parent.

    — Thaïs ? Qu'est ce que tu fous ?
    — C'est assez clair, non ?
    — Je réitère ma question diffèrent. Pourquoi tu fais le mur ?
    — Je vais... faire un footing. J'arrive pas à dormir et puis il faut que je vois quelqu'un au passage. Ça fera une pierre deux coups.
    — Je suis sûre que tu dois voir Sam, elle sourit et bouge ses sourcils bizarrement, sincèrement ça se voit comme le nez au milieu de la figure que vous vous plaisez.

Je ne réponds rien et la laisse croire en son affirmation. C'est mal, mais je préfère éviter un interrogatoire de suite. Et puis, comment lui expliquer que je m'apprête à rejoindre un inconnu dans un parc que je soupçonne être Cameron. Elle le déteste et me ferait la morale durant des heures et me ferait des reproches des jours encore. Alors, un mensonge de temps à autre, ça ne fait pas de mal. Je l'entends murmurer un bonne chance alors que j'attaque la descente des escaliers que je réussis sans faire de bruit. J'attrape une veste noire sur le porte manteau et enfile mes baskets. J'ai une pure dégaine, je suis sûre que je peux charmer n'importe qui. Je passe alors la fenêtre : la porte d'entrée est trop risquée, je ferais trop de bruit et réveillerait mon père. L'air extérieur me fouette le visage. C'est agréable de sentir cette fraîcheur. L'automne a toujours été ma saison préférée pour ses nuances de couleurs, pour le début de la fraîcheur et l'arrêt de grosses chaleurs et aussi pour Halloween qui a toujours été ma fête préférée. Depuis que je suis un peu plus vieille, je ne la fête plus vraiment mais j'adorais me déguiser étant plus jeune.

En arrivant au parc, je m'arrête un instant pour observer les couleurs des feuilles passant de toutes les couleurs. Le sol est tapissé de toutes les feuilles qui tombent de leurs arbres. Une légère brise de vent les amène un tantinet plus loin et elles reprennent une nouvelle place. Un souvenir me revient et me rappelle que, beaucoup plus jeune, quand mes parents étaient toujours ensembles, ils m'avaient amené ici. Je m'étais amusée sur la vieille balançoire en bois.

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Messages :

Inconnu :
Plus que 5 minutes, bébé.

Thaïs :
Oui, merci, je sais lire. Tu n'es pas d'une très grande utilité.

Inconnu :
J'adore qu'on me résiste.

Thaïs :
Ferme la.

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