Diamond - Old Magcon (EN RÉÉCRITURE)

CHAPITRE XV.

Après le caprice de Cameron, la plupart des regards sont braqués sur ma personne. Je ne sais où me mettre : avoir l'attention sur moi n'est pas une chose que j'apprécie, encore moins quand c'est la cause d'une dispute.

— Thaïs, tu peux nous éclairer sur ce qu'il vient de se passer, me questionne Jack le blond.
— Sincèrement ? Moi même je n'ai aucune idée de ce qui lui a pris. Je rigolais tranquillement avec Taylor et il a poussé une gueulante. J'essaie de le comprendre, je vous jure que je fais des tonnes d'efforts mais il est insupportable.
— T'en fais pas, miss, il se calmera, rétorque Jack le brun.

Je lui retourne un sourire et me met à table, suivie de toute la troupe. L'ambiance est bonne, il n'y a aucune tension : même les jumeaux semblent appréciés ce petit-déjeuner. Enlevez Cameron de votre maison et les tensions seront apaisées. Matthew s'amuse à imiter le dinosaure, pour changer, et les deux plus jeunes se sont appropriés la piscine. En revanche, je suis au milieu des chanteurs tandis que Aaron et Taylor nous regardent et Mahogany s'est décidée à nous filmer. A la vibration de mon téléphone, je comprends que je viens de recevoir un message et je décide de les quitter afin de pouvoir le lire.

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Messages :

Cameron🐒 :
Je vais pas faire d'excuses, mais je pense que ma réaction n'était pas approprier tout à l'heure.

Thaïs :
C'est le peu de le dire.

Cameron🐒 :
En vérité j'aimerai bien te voir un de ces jours, qu'en penses-tu ?

Thaïs :
J'en pense que déjà en plein milieu de tes amis, on n'arrive pas à s'entendre. La meilleure façon c'est de devenir potes et pour ça, on peut se voir au lycée. C'est bien mieux que d'être entre nous et de s'étriper. Du coup, à demain, à moins que tu n'aies changé d'avis dans la nuit.

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Je verrouille mon téléphone et repars dans le groupe où je me remets à chanter.

    — Mais quelle beauté quand tu chantes.
    — Je n'en dirai pas moins pour toi mon cher.
    — Il est vrai que je suis le plus beau, on peut se le dire.
    — Taylor, ferme la, ton narcissisme me monte au cerveau.
    — Ok.

***

Toute la colonie était maintenant partie et je me dois de ranger pour remettre ma maison en ordre. Accompagnée de Haylee, nous décidons de mettre de la musique – à fond, bien évidemment – afin de nous motiver. Heureusement que nous sommes seules dans la demeure, exceptés les jumeaux qui ne font que crier au-dessus des chants de leur cousine. Grayson nous aide en passant l'aspirateur, contrairement à son frère qui nous hurle dessus car il n'entend plus correctement dans son casque. A la fin de ce grand bazar, ma demie-sœur me pousse jusque dans sa chambre et me jette un regard qui en dit long.

    — Alors là, ma belle, tu vas m'expliquer ce qu'il se passe avec Taylor Caniff ?
    — Quoi ? Avec Taylor, je rigole, je pense que t'es à côté de la plaque mais bien comme il faut. Il se passe absolument rien, c'est un copain, peut-être même la possibilité d'être un ami. Le meilleur des amis, grand maximum.
    — Tu te rends compte qu'avant de te rencontrer il ne parlait à aucune fille en dehors de Mahogany ? C'est presque limite pour qu'il parle avec Madison.
    — Je comprends pas pourquoi d'ailleurs. Il est vraiment adorable.
    — Thaïs, je crois que tu ne te rends pas compte d'à quel point toutes les filles te jalousent. Elles rêvent tous d'être à ta place, chaque fille veut pouvoir traîner avec eux. Je veux dire, t'as réussis à te créer une place au sein du groupe en étant nouvelle, c'est pas rien.
    — Je pensais vraiment pas que c'était à ce point. Je ne comprends pas pourquoi autant d'engouement, ils n'ont rien de plus que les autres. A la limite, ils ont la beauté, et encore...
    — Tu rigoles j'espère ? Ils sont tout ce qu'il y a de parfaitement parfait physiquement parlant.
    — Je n'irai pas jusque là quand même, mais je dois avouer que je les sous-estime pas mal. Mais sinon, toi et moi on discute, mais tu ne m'as toujours pas avouer sur lequel tu fantasmes.
    — Je ne fantasme pas, j'ai juste un gros coup de cœur.
    — Mais dis-moi au lieu de me raconter ta vie.
    — Bon, si t'insistes, c'est Nash.
    — Attends, l'homme de tes rêves c'est Hamilton ?
    — Crie le plus fort encore. Tu veux pas un mégaphone et le crier au reste de la ville ?
    — J'ai comprends, calmes-toi, je garderai ton secret bien au chaud. Compte sur ma discrétion mais, en revanche, compte également sur moi pour que j'aille à la pêche aux informations. Je sais que ta meilleure amie est sur le dossier mais crois-moi que je suis convaincu que tu peux vite la pousser.
    — En parlant d'elle, commence-t-elle d'une voix peu assurée et les yeux brillants, ils partent.