CHAPITRE XII.

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Nous sommes sur le chemin du retour pour rentrer à la maison avec Grayson. Nous parlons tranquillement jusqu'à ce que nous nous arrêtions juste avant de rentrer. Pour cause ? Samuel se tient assis sur la marche de la porte d'entrée, encore une fois pour me parler. Je le trouve vraiment très beau, bien que je le préférais avec sa couleur de cheveux initiale. En revanche, malgré sa beauté, je n'en peux plus de le voir quoi que je fasse, où que j'aille. Je ne veux plus entendre parler de cet homme, je pensais avoir été claire sur ceci.

— Thaïs, laisse-moi m'expliquer, je t'en supplie.
— Samuel, je crois que tu n'as pas compris ce que je t'ai dis ce matin au lycée. Je ne veux plus te parler.

Manque de chance pour moi, sa meilleure amie, se trouvant derrière lui, me faisait des grands yeux pour me faire comprendre que je devais impérativement l'écouter. Je cède alors à la tentation, uniquement pour savoir ce qu'il a pu inventer comme excuses.

— Bon, vas-y, dis ce que t'as à me dire.
— En fait, je ne sais pas comment te dire ça.
— C'est génial, tu veux me parler mais tu sais pas comment t'y prendre. Fais un scénario la prochaine fois, j'ai pas tout ton temps.
— La ferme, Thaïs, c'est déjà assez compliqué comme ça alors laisse-moi prendre mon temps. La fois où on s'est engueulés, j'étais pas tout à fait moi même...
— Comment ça ?
— Quand Haylee m'a demandé si on allait bien, j'ai plutôt mal réagis. Je suis partis au quart de tour. J'ai automatiquement compris que t'étais avec lui et je voulais pas. Tu veux savoir pourquoi ? Parce que, même si tu veux pas l'admettre, je sais qu'il te plaît et je sais que c'est un jeu entre vous. Et ça, ce jeu, cette relation que vous avez, enfin si on peut appeler ça une relation, ça me tue. Alors j'ai pris ce que j'avais sous la main, c'était un cône et je me le suis enfumé juste avant de venir.

Je n'avais absolument pas remarqué qu'il était sous l'emprise de drogue. Je me sens conne et honteuse pour avoir réagis de la sorte alors que finalement, il était en état second. Plus je le regardais et plus je remarquais son sex-appeal. Calmes-toi Thaïs, tu commences à ressembler au mini Grier avec ses hormones en feu.

    — Dis quelque chose.
    — Fumer c'est mal.

Il sourit puis rigole sans que je ne comprenne quelque chose. C'est vrai que ma phrase n'avait rien avoir avec cette discussion mais c'est la seule chose qui m'est venue en tête. Emma roule des yeux en voyant son frère réagir ainsi. Tiens, je ne l'avais pas remarqué celle-ci. Elle me regarde d'un mauvais oeil avec ses airs de sainte. Je ne l'aime pas, je ne l'apprécie pas, et je ne serai jamais copine avec. Elle paraît tellement fausse, j'ai vraiment une mauvaise impression sur elle.

    — Thaïs ?
    — Oui ?
    — C'est quoi dans ton cou, me questionne Samuel, dubitatif.

Je me sens blêmir en repensant à cette tâche violette. C'est la merde.

    — Heu... C'est rien, rien du tout.
    — Me dis pas que c'est lui, crispe-t-il la mâchoire.
    — Heu... Je... Non, bégayé-je.
    — Putain mais tu te fous de ma gueule ? Tu fais la sainte et tout mais.... hurle-t-il avant que je ne le coupe.
    — Mais quoi ? Oui, nous avons dormis ensemble. Oui, il m'a fait un suçon, chose que je n'ai pas choisis. Mais malgré ça, non nous n'avons pas couché ensemble, alors remballe tes préjugés débiles immatures, je réponds sur le même ton.
    — Désolé, murmure-t-il, tête baissée.
    — C'est rien, c'est juste que je ne comprends pas pourquoi tu t'entêtes autant.
    — Y a rien à expliquer. Je suis fou de toi. Pas dans le sens où je suis amoureux, je ne pense pas l'être, mais dans le sens où quand je te vois, je ressens un truc que je ne peux expliquer. Ce que je veux dire c'est que la première fois où mes yeux se sont posés sur toi, j'me suis dis « gars c'est quoi c'est bombe ? » puis direct on a eu un bon feeling. C'est idiot mais je pensais que je te plaisais alors j'ai de suite voulu essayer de te protéger pour que tu vois que je tiens à toi et puis pour t'éviter ce que ma sœur a vécu. Sauf que toi, t'es attirée comme un aimant à Cameron. Puis t'es pas comme ma sœur, t'as besoin de liberté, t'as besoin que te laisse.
    — Je ne suis pas attirée comme un aimant à Cameron ça va pas ?

Diamond - Old Magcon (EN RÉÉCRITURE)Where stories live. Discover now