CHAPITRE IX.

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Les garçons ont continué de se taper dessus pendant un long moment jusqu'à ce que mes cris servent enfin à quelque chose. Pendant qu'Haylee mettait Samuel à la porte, Cameron est resté avec moi pour savoir comment je me sentais. Étonnamment, il a forcé pour me présenter ses excuses juste avant de me quitter pour aller en cours. Je suis restée, en présence de ma chère sœur, à la maison avec unique projet de pleurer devant des films à l'eau de rose, accompagnées de nos pots de glaces et de notre chère pâte à tartiner.

— Mais, Thaïs ? Toi et Cameron... ?
— Quoi, moi et Cameron ?
— Vous deux... Dans un lit... Peu habillés. Enfin, je vais pas te faire un dessin.

Je rougis légèrement de gêne. Je suis encore vierge, je m'empresse de lui faire comprendre.

— Non, attends, me dit pas que t'es vierge, hurle-t-elle.
— C'est si choquant que ça ?
— Oh non, du tout, c'est bien tu te préserves.

Nous continuons nos discussions jusqu'à ce que le téléphone de la jeune châtain se met à vibrer tandis qu'elle affiche une mine étrange.

— Quelqu'un veut te voir.

J'hausse un sourcil devant son expression. Elle est vraiment bizarre.

— Qui ça ?

Elle ne me répond pas et je m'avance vers la porte d'entrée afin d'être fixé sur la personne que ça peut être. Je reste ébahie devant le culot dont il a fait preuve. Après m'avoir insulté je ne sais combien de fois, Samuel Wilkinson se tient devant chez moi. Je reste là à ne rien faire, à part cligner des yeux, durant quelques secondes. Lorsque je retrouve mes esprit, mon réflexe est de m'avancer vers lui et lui asséner mon meilleur coup de poing bien que Cameron l'ait déjà bien amoché, j'en avais besoin. Il le mérite, de toute façon.

— Écoute Thaïs, je...
— Toi, tu la fermes, actuellement je parle. Et quand je parle, tu m'écoutes. C'est clair ? Sinon, crois-moi que je serai capable de prendre ta tête pour en faire un carré.
— Je...
— T'as pas compris ce que je viens de dire ou alors t'es sadomaso ?

Je me tiens l'arrête du nez afin de me calmer et de reprendre tranquillement ma respiration. Je sais que je suis méchante mais il m'a énormément blessé et je ne sais pas quoi faire d'autre excepté lui rendre la monnaie de sa pièce.

— Tout d'abord, c'est très étrange que tu viennes rendre visite à une salope, fais attention les filles comme ça sont peu fréquentables, tu sais. Mais, à un moment où un autre, il va falloir que tu comprennes bien que tu n'es ni mon père, ni mon frère, ni mon copain ou je ne sais pour qui te prends. T'es actuellement personne pour me dire ce que je dois faire ni même pour me juger comme tu l'as fait. Je fais ce que je veux, que tu le veuilles ou non, j'ai aucuns comptes à te rendre.

- T'es qu'un pauvre con. M'insulter parce que tu me retrouves dans un lit avec une personne de sexe opposé. Donc, maintenant, si je comprends bien le fonctionnement, quand tu dors avec un garçon quand tu es une fille, ça veut automatiquement dire que tu as couché avec. Alors, cela va peut-être t'étonner, mais ce n'est pas vraiment comme ceci que ça fonctionne. Encore une fois, je ne suis pas ta sœur, j'ai pas besoin de ta protection parce qu'elle a foiré avec un mec.

- À tous vous écouter, ces garçons sont le diable en personnes mais en réalité, ils sont comme toi et moi. Alors, je l'accorde à qui le veut, ils ont peut-être un train de vie différent du nôtre, peut-être qu'ils s'amusent avec des filles. Tout ça je le comprends et je le conçois. Mais merde à la fin, ils font des erreurs, certes, mais on fait tous des erreurs. L'erreur est humaine, comme on dit. Cependant, j'aime être en leur compagnie, ça pose problème ? J'en ai strictement rien à carrer. Je continuerai à les fréquenter, quoi qu'en pense les autres.

Diamond - Old Magcon (EN RÉÉCRITURE)Where stories live. Discover now