Chapitre 24

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- Ecoute Travis, t'es vraiment sympas et je t'aime bien mais je coucherais pas avec toi.

Il se mit à rire, mais il riait jaune, et je le voyais bien.

- Tu vas pas lâcher cette idée hein ? Est-ce que j'ai le droit le vouloir trainer avec toi juste parce-que je trouve que t'es une fille cool ou bien je suis obligée de vouloir baiser avec tout ce qui bouge ?

- C'est pas ça, c'est juste à titre d'information.

Il avait raison, mais je ne pouvais pas m'empêcher de le lui dire. Les vacances, c'était plus tôt, et à ce jour, c'est finit les conneries. En tout cas, les grosses conneries.

- Alors à titre d'information, je ne veux pas coucher avec toi, pas que ça me dérangerais, mais je n'ai pas dans l'idée de te mettre dans mon lit à tout prix si tu vois ce que je veux dire. Alors, du coup, je peux te raccompagner ou tu as peur de ne pas me résister ?

Je souris. Comment est-ce qu'il arrive à s'en sortir celui-là ?

- Ne pas te résister ? Laisse-moi rire, c'est plutôt toi qui ... Enfin bref, je vais pas aller sur ce terrain parce-qu'on sait tout les deux comment ça va se finir.

Je commençai à marcher, et il me suivit.

- Je vais donc prendre ça pour un oui. Et j'avoue que même si je sais comment ça va se finir, j'aimerais bien aller sur ce terrain.

Je lui lançai un regard noir, pour le prévenir de ne pas continuer. Je n'avais pas la force de jouer au chat et à la souris, surtout pas avec lui. J'avais surtout peur de ne pas arriver à me tenir à ce que j'avais dis.

- Ok, ok, j'arrête, promis. Parlons d'autre chose, de quelque chose qui ne nous amènerais pas à nous jeter l'un sur l'autre d'accord ?

Je ne pouvais pas me retenir de rire.

- D'accord.

- Parle-moi de toi

- De moi ? Qu'est-ce que tu veux savoir ?

- Je sais pas ... Ta famille, tes amis, ce que t'aime faire, décris-toi comme on te l'a apprit à l'école

Je souris.

- Je suis Tracy William, j'ai 19 ans et je vis ici, à l'université. Je suis fille unique, et j'ai la chance de toujours avoir mes deux parents. J'ai pas une vie super exaltante, donc j'ai rien à te raconter, à toi.

Il sourit.

- Attend, tu vas me dire que dans la vie d'une fille comme toi il ne se passe rien ?

- Une fille comme moi ? demandais-je en essayant de ne pas avoir l'air vexée.

- Une fille super belle, tu ne vas pas me dire que t'as pas des histoires plutôt drôle à me raconter.

Je souris.

- Non, pas vraiment. Généralement je remballe directement les gens avec qui je ne veux pas parler.

Il fit la moue, et je fus obligée de sourire.

- Tant pis pour eux.

- A toi maintenant !

Il sourit.

- Très bien. Je m'appelle Travis, j'ai bientôt 20 ans, et je vis aussi à l'université. Mes parents ont divorcés il y à quatre ans, et je suis fils unique. Je joue au foot dans l'équipe de l'université, ce qui me permet d'avoir une bourse pour les études. Il parrait que je suis un stéréotype aussi, j'oubli souvent de le mentionner.

- Arrête avec ça, c'est pas ce que je voulais dire ok ?

- Mais oui, je sais que tu m'aimes bien au fond, dit-il en passant son bras autour de mes épaules.

Voilà, contact physique, super. Je me dégageai doucement. Ce n'était pas prudent de rester dans ses bras.

- Ah oui, pas de dérapages sur le campus c'est ça ? J'avais oublié, dit-il en riant.

- Te fou pas de ma gueule Travis, j'ai le droit de vouloir rester concentrée pendant mes études non ?

- Ah mais totalement, et je suis même presque admiratif devant ta volonté.

- C'est vrai qu'avec toi, une paire de fesse et les bonnes résolutions sont vites oubliées.

Il reprit de nouveau son air choqué.

- Alors déjà, cette paire de fesse doit être accompagnée de beaux seins ok ? Et puis je suis pas un animal ou un obsédé, j'ai besoin de plus qu'un physique si ça doit dépasser une simple nuit.

- Et combien de fois ça à dépassé une simple nuit ?

Il sourit.

- Ok, je suis piégé. Tu m'as eu.

Je souris.

Je remarquai que j'étais déjà bientôt arrivée chez moi, et il était donc temps pour moi de dire au revoir à ce beau garçon, enfin à Travis.

- Bon, merci de m'avoir raccompagnée Travis, c'est très sympas de ta part.

- Tu habites au beau millieu de la rue ?

Je souris.

- Non, mais j'habite dans un immeuble juste à côté. Passe une bonne soirée, dis-je en m'éloignant doucement

- Est-ce que tu essayes de te débarasser de moi pour que je ne sache pas où tu habites ?

Bingo.

- Peut-être.

- Ou bien, parce-que tu as peur de ce qui pourrait se passer si on se dit au revoir devant la porte de ta chambre ?

Il à le don de me ... argh, il m'énerve.

- Peut-être un peu des deux, donc ...

Il s'approcha de moi, et je mis quelques secondes avant de bien reprendre mes esprits.

- ... c'est préférable qu'on se sépare maintenant.

Il s'arrêta une seconde, et j'étais presque sûre qu'il allait dire quelque chose de débile ou qui n'allait pas me plaire.

- Tu .. tu me quittes ?

Je souris.

- Arrête Travis ...

- Franchement je suis ... vraiment touché, j'ai cru qu'on avait un truc toi et moi Tracy. Ton prénom et le mien sont presque similaires, je pensais que c'était le destin.

Je ne pouvais plus me retenir de rire. Il était hilarent avec son air penault et la voix aïgue qu'il essayait de prendre.

- Ok, ok, je vais te laisser parce-que tu commences à perdre la tête Travis

- Ok j'arrête, mais admet que nos deux prénoms sont plutôt compatibles.

- Mais oui, si tu veux, je dois rentrer maintenant Travis.

- D'accord ... Mais promet-moi que ce n'est pas la dernière fois que tu me parles ok ? J'ai pas envie de devoir attendre les prochaines vacances pour pouvoir te parler.

- Mais ...

J'allais lui demander pouquoi est-ce que je devrais ne plus lui parler, mais il allait encore arriver à nous faire dériver sur un autre sujet, encore et encore, et je ne retrouverais pas mon lit avant des heures.

Je soupirai.

- D'accord, promis. Bonne nuit Travis.

Je fis demie-tour, en direction de l'immeuble de ma résidence. J'avais bien fait de partir, parce-que ça aurait pu finir ... comme ça s'est déjà finit avant. Et ce n'est pas possible. Ce ne serait pas une bonne idée. Pas du tout une bonne idée.

Enfin je crois ...

Timide .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant