SEX-ENEMIES [EN RÉÉCRITURE]

Part 11

(Un grand, très grand, MERCI pour les 4K!♥)

Je décide de lui répondre, tout en souriant.

"Je me doute bien. A ce soir."

Je continue de marcher dans les couloirs puis regarde l'heure sur l'horloge au-dessus de moi, oui, parce que dans notre lycée nous avons pleins d'horloges, peut-être parce qu'ils en ont marre des retards provenant des élèves et pour la possibilité de retirer l'excuse du "je n'ai pas vu l'heure", mais bon, entre nous, c'est débile. Bref. Je regarde l'heure et j'ai largement le temps de me mettre du fond de teint sur le cou. Je marche en direction de mon casier, savourant les regards qui fusent à mes alentours. Que c'est bon, d'entendre des "oh", et des "ah, regarde ça". A vrai dire, ça me fait bien marrer. Comme quoi, l'apparence des gens ne signifie rien. J'ouvre mon casier une fois rendue en face de celui-ci et l'ouvre, je prends mon téléphone pour m'en servir de miroir et commence à m'étaler du fond de teint de Sarah, si gentiment prêter. Lorsque j'ai terminé ma tache, je ferme mon casier avec une satisfaction absolue. Je tombe nez-à-nez avec Brian.

- Euh, salut? dis-je en fronçant les sourcils.

- Salut, sourit-il.

- Qu'es-ce qui t'amène? dis-je pour détendre l'atmosphère, en souriant.

- Oh, euh, je voulais savoir comment ça allais.

- Mh. Bien, merci, et toi?

- Ça va.

Et il reste là, adossé au casier collant le miens, attendant quelque chose, mais quoi? Il à une idée derrière la tête et ça se voit. De loin.

- Je suis pas sûre que ça soit la raison de ta venue, Brian.

- Non, c'est vrai, rit-il.

Je me joins à son rire.

- Donc?... dis-je pour insister.

- Je voulais savoir, euh, si je pouvais avoir ton numéro? 

Je ne sais pas ce qu'il me prends, mais d'un coup, je me met à pouffer de rire. C'est pas gentil pour lui, surtout venant de ma part. 

- Pardon, dis-je avec du mal, encore le sourire aux lèvres.

Il est gêné et passe sa main derrière ses cheveux. J'arrive à m'arrêter de rire et je reprends mon sérieux. Il m'a demander mon numéro de téléphone? Dois-je lui donner?

- Excuse-moi, rajoutais-je.

- Ce n'est pas grave.

Il esquive mon regards et porte son attention autour de nous. Quand tout d'un coup, il à une assurance plus détendue et plus sûr de lui. Pourquoi? Très bonne question.

- Alors, Chelsey, je peux avoir ton numéro? sourit-il en coin.

Je fronce les sourcils, perplexe. Puis je regarde autour de nous, et effectivement, on nous observais. Je comprends mieux pourquoi cette assurance, venue comme un électrochoc. Ils avaient leurs téléphone à la main, comme si ils allaient prendre une photo à tout moment, pire que des paparazzis parce qu'ils sont pas discrets. Un léger rire m'échappe. Mais pas mon rire habituel. Pas un rire gêner. Non, au contraire, un rire de peste. J'aurais jamais crue qu'un rire comme ça pouvait sortir de mes cordes vocales.

- Non, désolée, Brian, dis-je en accentuant sur son nom.

Ils m'ont vraiment pris pour une cruche, en faite. Je me suis retenue de ne pas être plus méchante. J'approche mon visage de son oreille, il ne bouge pas et se laisse faire.