Part 28

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-pdv de Zack-

Un peu plus d'une semaine, déjà. J'ai coupé mon téléphone personnel, je n'ai aucun contact avec Chelsey et autre personne, comme Damien. Le seul téléphone actif, c'est le professionnel. Mon patron peut m'appeler ainsi que des clients. C'est une mission très spéciale que je fais en ce moment même. J'ai eu ma promotion de 1 000€ et elle s'ajoutera à chaque prochains reversement de salaire, c'est plutôt cool. Le seul problème, c'est que Chelsey me manque terriblement. Jamais personne ne m'a autant manquer. Je la vois partout. Partout où je vais, en Europe. Loin d'elle. C'est horrible. Quand je travaille, j'ai le sentiment d'être humilié et puni, parce que c'est comme si dans ma tête elle me grondait et me suppliait d'arrêter, les larmes aux yeux. C'est tout ce que je ne veux pas. J'ai déjà fais la Suisse, la Pologne, la Belgique et la Grèce. Je suis actuellement en voyage pour aller aux Pays-Bas en avion, plus précisément en jet privé. J'ai, pour l'instant, acquis 5 230 numéros. C'est énorme. Je bosse comme un fou. Mais... Plus je travaille, et plus je me dégoûte. J'arrive de moins en moins à me regarder dans un miroir. Ce contrat, c'était un contrat à vie, je ne peux pas démissionner. Ils me tueraient. Je donnerais tout à la terre entière pour arrêter ça. Et cela, depuis que je connais Chelsey. 

- Zack! entendis-je.

Cette voix est enjoué, je me tourne et je suis nez-à-nez avec mon patron. Il m'ouvre ses bras et je souris faussement, lui accordant une accolade. 

- M.Nareeshed! souris-je.

- Je suis très content de ton travail, tu le sais?

- Oui, merci.

- 5 230 numéros en une semaine et demi, bravo!

Je me contente de sourire. Mon patron me connaît depuis un certains nombres d'années, maintenant. On s'est connu lorsque j'avais 15 ans. Ça fait 5 ans que je travaille pour lui. Et je suis l'un des meilleurs, selon lui. Quand j'ai signé avec lui, je ne savais pas trop où ça allait me mener, mais aujourd'hui je le regrette amèrement.

- Et surtout, en Europe! sourit-il.

- Oui, c'est exceptionnel! Combien de clients ont été servis? demandais-je calmement.

Un serveur nous apporte deux verres de whisky. Oui, un jet-privé luxueux. 

- Au moins 1 000 pour l'instant, officiellement, dit-il en remuant son verre.

- C'est plutôt une bonne nouvelle. Sont-ils satisfaits? 

- Très. Leurs évaluations correspondent à la tienne qui est très importante.

- Quelle nationalité à été favoriser, jusqu'à l'instant?

- Les clients ont une préférences pour les belges, ricane-t-il.

Il boit une gorgée du whisky et visiblement, il a l'air bon.

- Ils vont adorer les françaises, alors! ris-je.

- C'est certain! Elles sont les plus attendues.

- D'ici une semaine elles seront mises en vente, souris-je en buvant une gorgée.

Effectivement, ce whisky est divinement bon. Cette image que je lui donne n'est pas celle que je ressent intérieurement. Je ne l'ai jamais vraiment eu à 100%, mais il y a eu une période où ce boulot était toute ma vie. Et il est censé être toute ma vie. Si mon patron sait que j'ai une relation sexuelle hors de mon travail, je crois bien que je serais guillotiné sur place. 

- Bien, sourit-il de façon satisfait.

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After moments

SEX-ENEMIES [EN RÉÉCRITURE]Where stories live. Discover now