Part 37

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-pdv de Zack-

J'ai réussi à entamer le sujet de discutions. J'ai chaud, je nage de transpiration. J'angoisse, je ne vais pas bien. J'ai peur, extrêmement peur. Qu'elle me lâche sur le champ. J'ai besoin d'elle. Plus besoin que n'importe qui et n'importe quoi. J'ai commencer à lui raconter ma vie. Je ne l'ai raconter à personne. Même pas à mon patron. Ni à mes potes. Et encore moins à mes amis. Elle est la seule à savoir que j'ai quitter la maison de mes parents à l'âge de 14 ans et que j'ai dû enchaîner les boulots de merde sans aucune valeurs. Ça n'a pas été facile à dire. Et ce n'est que le début, je dois tout déballer maintenant que j'ai commencé. Je le regrette déjà. Je n'ose pas la regarder, je me contente de regarder droit dans le vide et de serrer les poings jusqu'à m'en casser les phalanges et les poignets.

- Nous avons pas mal discuté et il à beaucoup apprécié le faite que je sois rentrer en boîte de nuit alors que cela m'été interdit. C'est d'abord ça qui l'a interpeller. Ensuite il m'a demander ce que je faisais là et pourquoi, puis qu'es-ce que je faisais, si j'étais au collège. Il voulait déjà tout savoir sur ma petite vie. Je lui ai simplement dit que j'avais 15 ans et que j'étais en recherche d'emploi sérieux. Il à alors sortit son plus grand sourire et il m'a dit qu'il était patron d'une très grande société dans le pays et même à l'étranger, puis il m'a donner sa carte. Et comme un con, je l'ai prise et je l'ai rappeler le lendemain, dis-je avec la voix tremblante.

Je sens le regards de Chelsey fixé sur moi. Je le sens. Je sens ses émotions qui partent déjà en vrille. Pour l'instant je dois être pour elle le petit garçon vulnérable et innocent, sans véritable danger. Je t'en prie Chelsey, pour tout l'amour que je te porte, reste avec moi. Je ne pourrais pas vivre sans toi. Je continue mon monologue avec la gorge nouée et le corps brûlant de douleur. Je pourrais tomber dans les vapes. Mais je dois lui dire, car je l'aime et que je ne veux pas lui faire de mal comme ils ont pu le faire à Cacilie. J'inspire un grand coup, et continue.

- Nous avons alors pris rendez-vous, le motif de son travail c'était vendeur, évaluateur et chercheur. Je suis aller à son rendez-vous et j'ai du signer un accord de confidentialité. Le risque était ma vie. Nous avons alors parler de son travail en profondeur... continuais-je en suant.

- Et alors? Qu'es-ce qu'il t'a dit? demande-t-elle paniquée et presque apeurée.

Ma gorge se noue encore plus, nous arrivons près du but, j'ai envie de reculer et de revenir en arrière. Tout en arrière, dès l'âge de mes 15 ans. J'ai envie de lui donner la main mais j'en suis incapable. J'ai envie de disparaître à tout jamais.

- Il m'a parler de recherche de numéros dans le monde entier, d'évaluation de ceux-ci et de leurs ventes. Le boulot qu'il me proposait était les trois: chercheur, évaluateur et vendeur... dis-je en bafouillant.

- C'est quoi des numéros? dit-elle les yeux grands ouverts.

Mes yeux se mettent déjà à fondre en larmes. Bordel de merde. C'est si dur. Si je lui dis maintenant, elle n'écoutera plus la suite. Je serre la mâchoire et j'ai envie de taper dans un mur. 

- Je te le dirais après. Laisse moi juste continuer... J'étais outré et encore jeune, le contrat de travail était promu à vie, sauf en cas de décès. Je savais que ma vie était foutue et que ce serait une éventuelle proposition à saisir. J'ai alors eu un temps de réflexion, soit 2 semaines, et nous avons eu un autre rendez-vous. Je devais lui annoncer si j'acceptais de travail pour lui ou si je refusais. Si je devais refuser, j'avais eu un accord de confidentialité et si j'osais le compromettre et révéler la trace de sa société je devais être tué immédiatement, dis-je le ventre poignarder.

J'ai mal partout. A mon corps tout entier. Je suis sur le point d'exploser en milles morceaux. Les larmes dévalisent sur mes joues et Chelsey est figé, quelques larmes coulantes. Elle doit se rendre compte de l'importance de cette révélation, je pense. Je l'entends respirer fortement et elle doit paniquée. Mon dieu, Zack. Cette situation, jamais je ne l'aurais crue possible.

SEX-ENEMIES [EN RÉÉCRITURE]Where stories live. Discover now