Part 38

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(Voici un petit chapitre afin de passé un bon week-end! Bonne lecture et bon week-end.)

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After night

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Aucun message de Chelsey. Je m'en doutais. J'ai nettoyé mon poing et ma vitre est toujours cassée. Ce matin, j'ai aussi cassé le miroir dans ma salle de bain. Je regarde l'heure et la date sur mon téléphone. Dans une semaine à peine, je serais mort. Je n'ai plus rien à perdre. J'ai déjà perdu Chelsey. Qu'es-ce qui me retiens? Personne. Quel boulot de merde. J'arrive au travail, je gare ma voiture et sort, en costume, plus déterminer que jamais. Je serre la mâchoire et fronce les sourcils. Je marche en direction du bureau du patron, je toque et entre. 

- Bonjour, Zack, sourit-il.

- Bonjour. Chaz est viré? demandais-je froidement.

- De mauvaise humeur, monsieur Cunningham? Oui, il fait ses cartons dans son bureau, actuellement. 

- Merci.

Je me retourne pour sortir quand il m'interpelle.

- Que se passe-t-il, Zack? dit-il en se plaçant devant moi.

- Rien, monsieur. 

- Je n'en suis pas si certain. Que se passe-t-il? C'est la première fois que je vous vois dans cet état. Voulez-vous des congés payés? C'est à propos de Cacilie? dit-il inquiet.

- Ecouter monsieur, laisser-moi faire, je reviendrais vers vous de toute façon. J'ai quelques problèmes personnels à régler.

- Oh, d'accord. Des problèmes personnels? Faites attention à vous. Chaz à un lien dans cette histoire?

C'est bien la première fois qu'il semble inquiet et souciant de mon état. Eh bien, comme quoi, on peut toujours être surpris. Même quand on frôle la mort.

- Merci. Oui, je vais lui régler son compte.

- Bien. Soyez discret, Zack.

Quel conseil, merci! Aller, casse-toi de mon passage patron de merde. Il s'écarte et me laisse passer avec un sourire de compassion. Jamais eu de sourire de ce genre de sa part. Bon, je trace ma route et m'avance en direction du bureau de Chaz, j'ouvre la porte sans toquer, remonté et plus déterminer que jamais. Il est là, tout triste, à emballer ses cartons merdiques.

- Chaz.

- Oh, salut, Zack, dit-il en relevant la tête avec un sourire hypocrite.

- Pas la peine de faire acte de politesse avec moi, enculé. Et retire moi ce visage rempli d'hypocrisie, je t'en prie. Je sais bien que tu ne sais faire que ça à part lécher les bottes du patron, mais épargne moi ceci, je t'en remercierai, dis-je sèchement.

Son visage se raidis et se refroidis, laissant apparaître un soupçon de peur. J'adore. Je m'assois sur le coin de son bureau et le fixe. Alors qu'il s'arrête de ranger ses cartons, il me regarde et se met à me défier du regards. Quel salopard...

- Chaz voudrait se rebeller contre ses paroles, je suppose? dis-je avec un sourire sarcastique. 

- Qu'es-ce qui m'en empêcherai? Je vais pas me laisser marcher dessus par un pauvre type de ce genre, n'es-ce pas? Te laisser m'insulter gratuitement? Jamais, déglutit-il.

Ses paroles ne collent pas avec sa corpulence et son visage. Il avait rien à faire dans cette boîte. C'est une minuscule souris à côté de moi, il ne me fait pas peur et j'ai bien l'intention de lui prouver.

- C'est tellement hilarant... Si on régler nos comptes, petit merdeux? Ce soir, 19h pile dans le parking souterrain du centre commercial à 5km d'ici. Tu marches? haussais-je en sourcil.

SEX-ENEMIES [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant