Part 48

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- Ensuite, je me souviens d'avoir entendu du bruit, comme si plusieurs personnes entraient dans la pièce, derrière moi. Je pleurais et j'ai fini par entendre un rire. J'ai entendu; "Aller, lève toi.", comme un ordre. Je n'y arrivais pas, mes pieds étaient cloués. J'ai fini par voir leur visages et ils étaient deux. L'un d'entre eux m'a soulevée, violemment, et m'a traînée jusqu'au lit. Je n'avais pas la force de me débattre et j'avais le sentiment que c'était perdu d'avance. J'avais beau faire mes prières et mes adieux, rien ne trompait mon instinct.

Je verse des larmes, imaginant la suite de son témoignage. Plus nous y avançons, moins j'ai de courage. Je me sens pétrifiée et immobile.

- Ils ont fini par m'attacher, tellement ils avaient serrer les sangles, je ne sentais plus mon sang circuler partout dans mon corps qui était apeuré et vide. M.Narrehs est revenu pour vérifier si j'étais bien attachée et qu'il n'y avait aucun risque d'évasion. Il à fait un signe à la caméra juste en face de moi, je n'arrêtais pas de pleurer. Je n'arrivais même pas à supplier qui que ce soit, j'étais tétanisée. Il est alors repartis et là, mon cauchemar prenait son sens. J'ai finie nue sur cette table, contre mon gré. Mes vêtements découpés, déchirés... Je me sentais déjà sale à ce moment la, dit-elle la voix déraillée.

Mon corps frissonne, j'ai la chair de poule à me voir nue sur cette table à sa place. Je sens mes poignets et mes chevilles froides où le sang n'y circule plus. Je sens mon corps vidé et figé. Ma mère me regarde avec inquiétude mais mon regards est froid, distant et concentré. Les émotions passent à travers mon corps et mon esprit comme une électrocution.

- Mademoiselle Bylatcès, si vous ne vous sentez pas le courage de dire la suite, vous pouvez arrêter ici, suggère l'avocat au bout d'un moment de silence dans la salle.

- Non, merci. Je vais continuer en épargnant les détails. Ensuite, les deux hommes ont commencer à me violer avec leur propre intimités, et avec d'autres objets... Au début, rien ne sortait de ma bouche, j'étais pétrifiée. Ils ont commencer à m'infliger des douleurs similaires au BDSM mais en plus fortes. C'est là que j'ai commencer à hurler. J'ai enfin réussit à sortir des émotions à travers ma bouche. Je les suppliais d'arrêter, j'avais mal. Mon corps marquait déjà, le temps paraissait long. J'avais des bleus qui apparaissaient si vite, des rougeurs, des éraflures, mon corps était un jeu de torture et de viol. Je pleurais toutes les larmes de mon corps, sous ces yeux observateurs. J'hurlais de toutes mes forces, enfin celles qui me restaient. Ils n'arrêtaient pas, ils continuaient et j'avais l'impression que ça durait des heures. J'ai même supplier Zack Cunningham en regardant la caméra, poursuit-elle les larmes aux yeux.

Je sens mon corps fouetté, battu, coupé... Je sens la douleur qui s'empreigne de moi. J'essaye de convaincre mon esprit que ce n'est pas moi qui est vécu tout cela, mais je n'arrête pas de m'y imaginer et de m'y sentir. Je sens la caméra observatrice sur moi et les hommes griffonnant des choses sur un carnet en me regardant, tout en m'infligeant ces horreurs. Je sens mes cordes vocales vibrer par tous leurs moyens, je sens ma gorge sèche à force d'hurler et mon corps manquant d'eau. Je ressens le temps qui devient long, je ressens tout. L'électrocution continue.

- A la fin, un des hommes a dit: "Tu feras une jolie esclave, tu auras très vite un client, crois-moi.", j'ai réalisé que j'allais être une esclave sexuelle. Que j'allais être un objet à la merci d'un soi-disant client. M.Nareehs est revenu, pour le bouquet final. Il a pris de mes nouvelles à travers l'un des hommes et je me sentais exténuée, à bout de forces et les sangles me mordait la peau à force de tirer dessus. Il a finit par lire une fiche et dire: "Voilà une jolie évaluation.", puis il a sourit. Il s'est ensuite tourné vers la caméra et il a dit: "Tu vois, Zack? Il ne fallait pas te faire griller. Tu en prendras de la graine, mon garçon.", je commençais à somnoler, j'étais complètement à l'ouest. Puis il fini par dire: "Bon, emmener moi cette splendide esclave au bloc 34, laisser-la nue et sa cage est la numéro 725. Je vais commencer les estimations, elle devrait vite être vendue.", je me rappelle de ces paroles par cœur, elles ont longtemps été dans ma tête quand j'étais dans le noir. Il a sortit une seringue, m'a regarder alors que mes yeux étaient déjà mi-clos, il m'a dit "Ca, c'est pour ton énergie, ma belle." en me piquant la cuisse. Puis, je suis tombée dans un sommeil profond. Je sentais mon corps transporté mais j'étais morte de fatigue, morte de tout, arrive-t-elle a finir.

SEX-ENEMIES [EN RÉÉCRITURE]Where stories live. Discover now