Dans un monde de magie et de démons, Kat, élémentaliste de feu, se retrouvera par un concours de circonstances à travailler au service d'un homme craint de toute la communauté magique : Azrim le mage sombre.
Au service du propriétaire du bar "Crépu...
Max enlève son masque, sa cape et me fait signe de m'allonger sur le canapé avant de rejoindre la cuisine pour nous faire du thé. J'ai l'impression de revivre les petites soirées que nous avions avant l'incident « Helyon », ces moments courts où on lisait ensemble sur le canapé en écoutant de la musique, parfois sans parler, parfois en discutant des films qu'il devait regarder. Ces petits moments me manquent et je suis déçu que l'on ait perdu cela à notre retour de Mimosa.
- Enlève ta chemise.
Je m'exécute et me retrouve en simple débardeur noir. Encore une chemise bonne pour la poubelle. Il pose un pot de pommade sur la table, l'ouvre et rajoute une poudre spéciale dedans, « poudre de soliacé, ça accélère la guérison mais ça pique un peu » me dit-il. J'en prends du bout des doigts et commence à m'en mettre sur mes cicatrices à l'épaule. Il s'assoit à côté de moi et m'aide.
- Qu'est-ce qui t'es arrivé ?
- Je suis tombé sur un élémentaliste de l'eau, un type assez violent mais qui semblait quand même débuter en tant que mage car ses coups de lames étaient peu tranchants.
- Hum... Heureusement que tu n'es pas tombé sur un expert. Tu n'aurais jamais pu t'en sortir.
- Ouais...
- Enlève ton jean.
- Pardon ?
- Enlève ton jean. Il faut mettre de la pommade sur tes jambes.
- Ok...
Je me lève et me retourne en commençant à déboutonner mon jean. Je regarde rapidement ma culotte : noir basique, pas de quoi exciter un homme donc rien à craindre. Ma dernière épilation remonte au mariage de Steph, il y a moins d'une semaine donc c'est clean. J'enlève mon jean rapidement et me jette sur le canapé. Max ne détourne pas les yeux de mes jambes et se concentre sur mes plaies. Nous restons silencieux pendant un moment et nous n'avons jamais été aussi concentrés sur une tâche.
- Je crois que c'est bon là, dis-je en cachant le plus possible mon trouble.
- Non, regarde ici.
Il pointe du doigt une coupure en haut de mon genou et la masse délicatement avec son pouce. Son geste me donne des frissons. Calme-toi. Respire. Il s'arrête un instant et caresse délicatement l'intérieur de ma cuisse de quelques doigts.
- Qu'est-ce que...
Mes yeux croisent les siens et je m'arrête de parler. Son regard est empli de désir, il fronce les sourcils et affiche un air sérieux. Il continue de me toucher et rapproche son visage de mon cou en murmurant mon prénom. Je suis brûlante. À tout moment je pourrai faire fondre le canapé. Il approche dangereusement sa main de mon entrejambe mais s'arrête et éloigne la tête de mon cou pour me regarder franchement.
«Est-ce que je peux..? »
Je ramène sa tête vers mon cou et murmure un « Oui » sensuel, ce qui ne manque pas de le faire réagir.
Il m'embrasse le cou, met sa main libre sur un de mes seins et glisse l'autre dans ma culotte. Je pousse un léger soupir qui provoque un petit rire chez lui.
- Tu es trempée... je te fais de l'effet à ce point ?
- Tais-toi.
J'étire ma tête en arrière, pour laisser de la place à ses baisers, mets mes mains dans ses cheveux et ferme les yeux. Je sens ses doigts jouer avec mon clitoris ce qui réchauffe de plus en plus mon corps. Nos respirations se mêlent et ne font plus qu'une. Il malaxe mon sein et joue avec mon téton pendant que je continue à perdre mes doigts dans sa chevelure à mesure que l'excitation grandit. Je murmure dans un soupir son prénom, ce qui lui donne plus d'assurance dans ses mouvements et le conduit à introduire un doigt en moi. Ces va-et-vient de plus en plus rapides couplés avec l'excitation de mon clitoris font monter le désir et entraîne une ondulation de plus en plus important au niveau de mes hanches. Rongé par l'envie je lui tire les cheveux pendant qu'il me suçote le cou et qu'il accélère tous ces gestes.
- Max... je vais... dis-je essoufflée et incapable de finir ma phrase
- Vas-y Kat, me chuchote-t-il avant de me mordiller le lobe.
Mes hanches suivent le mouvement de ses doigts et dans un ultime soubresaut, je jouis en criant son prénom.
Mon orgasme me procure des petits tremblements et mes mains relâchent ses cheveux en bataille avant de tomber lourdement sur mon corps encore sous le choc.
Max lève la tête vers moi avec un petit air satisfait mais toujours avec une respiration irrégulière et les joues rouges.
«Je n'ai jamais eu autant de plaisir à entendre mon prénom.»
Je ne fais que sourire, toujours trop essoufflée pour répondre. J'ai fait le maximum pour contenir le feu en moi et ne rien brûler et j'en suis fière. Je me pose quand même la question d'une suite à ce moment très intense que nous venons de partager. Max lit dans mes pensées et se relève doucement, il me fait signe de rester ici et part rapidement dans sa chambre. J'attends deux interminables minutes et le vois revenir penaud et plus déçu que jamais.
- Qu'est-ce qui y a ? dis-je en me redressant.
- Je... on ne va pas pouvoir aller plus loin.
- Pourquoi ?
- Je n'ai pas ce qu'il faut pour...
- Ah. réponds-je très déçu. Ok.
- Ouais...
Max s'approche de moi, me prend dans ses bras et me porte jusqu'à ma chambre pour me déposer sur mon lit. Un malaise s'installe entre nous.
«Bon... à plus.»
Il s'en va en fermant en claquant la porte de ma chambre. La frustration.
Je me tourne et me retourne sur mon lit en repensant à ce qu'il vient de se passer... Le plan « jalousie » de Marcus a très bien marché car Max et moi venons de passer à la vitesse supérieure.
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