Ice and Fire (Terminé)

Chapitre 65 (Zaren)

J'entends Dévya quitter la chambre et descendre les escaliers. Putain mais elle est sérieuse ? Je ne lui dois aucune explication sur ce que je fais à l'extérieur ! Je suis rentré tard certes, mais c'était pour une bonne cause et je me suis arrété au bord de la route pour faire une pause parce que je m'endormais au volant. Ça encore une fois, elle ne comprendrait pas ce qui me pousse à faire ça donc c'est la raison pour laquelle je ne lui dis rien sur ce que je fais. Et déjà, en quoi ça la regarde? Ma conscience me rappelle que Dévya commence a prendre un place importante dans mon cœur et dans ma vie en générale mais je refuse de l'admettre. Je ne veux pas sortir avec une fille, c'est pas moi. Souffrir, pleurer et tout le bordel, non. Je me retourne dans le lit et même les draps sentent son parfum sucré. Ca me saoule qu'elle ne dorme pas avec moi ce soir, surtout après la nuit dernière...

Je finis par m'endormir, rongé par le sommeil.

***

J'ouvre péniblement les yeux et passe une main sur mon visage pour filtrer les rayons lumineux qui viennent de la fenêtre. Elle n'a pas fermé les volets ?

Je sors du lit et passe un coup aux toilettes. J'arrive dans la cuisine et l'odeur de pain chaud s'en dégage. Je croque dans un en lisant un mot sur la table écrit par mon père :

« Vous avez des pains tout frais pour le déjeuner. Je pars en déplacement pendant deux jours donc pendant ce temps là , Dévya tu seras l'assistante de Steve comme d'habitude ainsi que Fady, une nouvelle stagiaire comme toi. J'essaye de vous appeler ce soir. Bonne journée à vous deux.

PS :Zaren , n'oublies pas d'étendre le linge, merci.

Fabien »

Je chiffonne le bout de papier et le balance dans la poubelle. Fady ? Sérieux ? Qu'est ce qu'elle fout là ? Je savais même pas qu'elle faisait des études pour être paysagiste ! Après avoir manger, m'être lavé, préparé et toutes les autres merdes, je décide d'aller jeter un coup d'oeil à l'entreprise de mon père. Ouais en vrai je veux juste voir si Dévya va bien. C'est tout. Après je m'en vais...

...Enfin j'essayerais.