Can't Escape From Love | Martin Garrix

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Jeudi 12 octobre 2017, 8h15

Je me réveille péniblement à l'entente de mon réveil, j'ai tellement bien dormi que même la dispute d'hier ne m'a pas sortie de mes rêves ! Je dois trop être concentrée à vouloir tout avouer à Martijn... Ouais c'est sûrement ça !
En y repensant c'est bizarre quand même, une stagiaire qui est folle de son patron sexy et le patron qui est mad about her *, la vie est faite de façon étrange dès fois mais honnêtement cela me passe par dessus la tête et je me dis que quand nous aimons quelqu'un nous ne devons pas le repousser et nous l'interdire mais plutôt l'aimer et l'accepter car il peut devenir notre plus belle histoire. C'est donc pour cela que lundi je vais le voir et lui dire ce qui ne tourne pas rond chez moi, ce qui ne tourne pas rond depuis que j'ai atterri dans ce bureau, depuis que j'ai croisé ses iris envoutants, depuis qu'il est mon patron. Cette relation me fait tellement penser à la fulgurante saga de E L James, sans le côté SM -quoique on est jamais sûr de rien... Et moi qui m'étais jurée de ne plus tomber amoureuse, je crois que mon plan a bien merdé.

Bref, je me lève, vais petit déjeuner dans le plus grand calme, caresse le chien de mes parents et monte dans ma chambre pour aller courir.

***

Je reviens au bout d'une heure de course la tête pleines de bonnes résolutions, courir libère l'esprit et me permet de faire de bons choix. Je pars me doucher avec une bonne humeur sans précédent et en ressors toute joyeuse, ma routine matinale achevée je vais dans la bibliothèque de la maison et reste là toute la journée à dévorer des livres, un sandwich en guise de repas.

Le soir je fais à manger une fois de plus, tarte dijonnaise, et attends mes parents sur le canapé avec le journal télévisé qui passe à la télé bien sûr. Il est pas loin de 20h quand ils arrivent tous les deux. Je leur dis bonjour, éteins cette télé et nous commençons à manger en discutant de leur journée bien remplie.

- Alors tu vas faire quoi ? interrompt mon père après avoir mangé une bouchée de sa salade.

- Moi ? Comment ça ? répondis-je surprise.

- Avec ton sulfureux patron ?

- Mais il vient pas de l'enfer d'abord...

- Je te parle de son charme en fait, d'après tes dires on a l'impression que c'est Lucifer en personne qui vient de charmer une petite humaine pour faire d'elle la reine des enfers.

- C'est plutôt classe comme idée... réfléchis-je.

- Bref, tu vas lui dire ?

- Lundi au bureau.

- Ou là là c'est chaud bouillant ça ! Son bureau va se transformer en four, rit-il aux éclats avec ma mère.

- Oui bah c'est bon c'est pas drôle ! Faudrait être fou pour le faire dans un bureau.

Mon père et ma mère se regardent en échappant un petit rire, oh non dites moi pas que...

- Non, vous ? constaté-je à la fois surprise et amusée.

- C'est très excitant, finit George en s'essuyant la bouche.

- Peut-on passer à un autre sujet, s'il vous plaît.

- Oh il n'y a pas à être dégoûtée Margot, c'est la vie tu sais.

- Je le sais maman mais là, on... on est à table, baragouiné-je en cherchant une excuse pour passer à autre chose.

- Moi je te parie il te prendra sur le bureau, lance mon père adoptif.

- Et moi sur le canapé, renchérit ma mère.