Can't Escape From Love | Martin Garrix

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L'ambiance autour de moi semble calme et sereine, j'ai la vague impression qu'une odeur de propre envahit la pièce. Au loin je semble entendre des voix mais je ne sais pas si j'hallucine ou si c'est la vérité. Je ne sais d'ailleurs même pas si je suis morte ou vivante. Peut-être que je suis au Paradis en phase de réveil ? Avant même de finir ma réflexion, ma tête me fait atrocement mal et je ne sais pas ce qu'il passe. Je me sens tomber et je ne peux rien faire à part me regarder chuter sur le sol. Je dois revivre la scène où je heurte le sol violemment... Ma tête heurte brutalement le béton et ensuite je ne pourrai dire ce qu'il se passe réellement je ne comprends pas. Je vois seulement les actions s'enchaîner mais je ne peux rien faire, je suis impuissante. Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive et c'est bizarre. Tout d'un coup mon corps me fait odieusement mal, je dois halluciner c'est sûr ! Je rêve c'est sûr, mais pourtant j'ai l'impression d'être dans les bras de Martijn raide morte...

Je ne sais même pas quel jour nous sommes ni même où je suis. Je veux savoir si mes impressions sont infondées ou bien réelles, résolue à savoir où je me trouve je décide d'ouvrir les yeux.

Arh, une intense lumière me transperce les pupilles, la salle dans laquelle je me trouve est blanche et j'ai la vague impression d'être dans un lit. Ouf je ne dois pas être morte déjà ! Je continue mon inspection et constate que je me trouve à l'hôpital. Bon c'est déjà ça je suis pas au Paradis mais je ne suis pas avec Love... Je poursuis mon investigation et aperçois une silhouette masculine en quadruple exemplaires dormir sur un fauteuil la tête sur son poignet. Je mets plusieurs minutes pour réaliser qui c'est et je souris instinctivement en ne pouvant m'empêcher de penser à lui.

Mon esprit réveillé j'entreprends de bouger un peu pour essayer de remuer mes jambes mais celles-ci me font un peu mal, surtout ma cheville droite, je remarque que cette dernière est soulevée pendant en l'air, je suis pas sûre de ce que je dis puisque je suis encore un peu dans les vapes, et je constate bien que mon articulation est plâtrée. Génial... Je repose mes yeux ailleurs et prends conscience que je ne respire pas toute seule, bien au contraire un petit tuyau transparent me véhicule de l'oxygène, mon bras quant à lui est relié par un cathéter où un tube tout aussi transparent que celui de mon nez m'apporte quelque chose. Je tourne la tête et vois clairement une poche accrochée avec l'inscription "Morphine", poche presque vide. Je comprends mieux pourquoi ma cheville ne me fait pas hyper mal tout comme les multiples blessures que je dois avoir. Un électrocardiogramme est aussi branché à mon corps et mon rythme cardiaque ainsi que ma tension est représentée sur la machine.

Soudain un flash me revient et je sais pourquoi j'ai atterri dans cette chambre d'hôpital. Outch j'ai morflé quand même. Je me reconcentre et veux bouger mais mes côtes me font horriblement mal.

- Rahh, gémis-je de douleur.

Martijn se réveille brusquement et accourt vers moi en hurlant dans la pièce que je viens de me réveiller, sûrement pour prévenir.

- Mon dieu tu es réveillée ! J'ai eu si peur pour toi si tu savais ! déclare-t-il en me regardant et me touchant le visage, une larme s'échappant de son œil droit.

Il m'embrasse délicatement et je réponds à son baiser avec envie, cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas senti ses lèvres sur les miennes, il m'a terriblement manqué !

- Hey, articulé-je en souriant, le voyant en double.

- Tu as mal quelque part ? s'inquiète mon homme.

- Euh ouais, les côtes et je te vois en double aussi. La morphine ne doit plus faire effet je pense.

- Je sais pas, j'ai appelé les médecins ils arrivent.