PROLOGUE

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J'ai arrêté de me battre depuis bien longtemps, aussi bien crier à l'aide que de me défendre, tout ça ne sert à rien, strictement à rien ! Tout ce que j'ai réussi à faire c'est de me casser les cordes vocales et me faire frapper pour mon insolence.

De toute façon ça ne sert plus à rien de lutter, autant me laisser mourir ici ! Cela fait une semaine que je suis enfermée dans cet endroit froid et humide, il fait noir tout le temps du papier journal recouvre les fenêtres, cette pièce est équipé d'un seul matelas bouffer par les mites dont je me trouve dessus. Mes poignets et mes chevilles attaché à une barre fixer au mur.

Je n'ai nulle part ou fuir ! Alors je reste là attendant ma prochaine pénitence.

Assise la moitié du temps, les bras lever j'ai tellement mal à mes épaules que j'ai l'impression qu'ils vont ressortir de ma peau sous peu. Aussi bien que mes poignets, qui sont serrer au maximum que je ne ressens plus mes doigts la circulation de mon sang doit être stoppé tellement les liens sont compresser autour de ma chair, mes chevilles portent les stigmates de mes chaines qui traînent la plupart du temps sur le sol. La gorge en feu tel du papier de verre qui frotte l'un contre l'autre.

Mais ça encore, je pouvais le supporter ! Oui j'aurais pu tout nier en bloc le mettre dans un coin de ma tête et l'oublier, l'enfermer à double tour pour ne plus jamais revenir dessus. Mais non, il a bien fait pire que ça !

Depuis je pris le ciel pour que tout s'arrête, qu'il me laisse mourir ! Que quelqu'un trouve assez de force pour mettre fin à ma vie. Je n'ai que 14 ans mais j'ai l'impression que j'en ai déjà fais le tour depuis que je suis ici.

Ne jamais s'assoupir au cas où il reviendrait (il où ils) quelle importance ?

Seul où à plusieurs, j'ai arrêté de compter en même temps que de renoncer à mon amour propre.

Je me sens tellement sale aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur, recouverte de liquide visqueux, mon sang et tout autres liquides non identifier et je ne veux même pas le savoir.

Comment je me suis retrouvé ici ? C'est tout simple, en fessant confiance aux mauvaises personnes.

Avant cette semaine je vivais une vie plutôt tranquille, une vie bien rangé fait de règles et de consignes à respecter.

À partir de cette nuit là tout était fini ! « Fermeture des rideaux, il n'y a plus rien à voir. »

Pourtant, je me demande si ma mère s'inquiète, si la police est à ma recherche, suis-je porter disparu ? Où classer sans suite ? Peut-être ont-ils penser à la fugue ?

Je n'en ai aucune idée !

J'ai mal au crâne à force de trop réfléchir, un marteau piqueur à décider de faire son entré et n'a pas décider de repartir de sitôt.

Des bruits de pas résonnent dans le couloir, puis une clé que l'on tourne ! Ça y est c'est reparti pour des heures de tortures. Je ravale mes larmes qui coulent sur mon visage et baisse la tête impuissante comme toujours.

Le grincement de la porte me fait froid dans le dos, des bruits de pas puis le silence.

Quelqu'un est entré dans la pièce je le sens, tout mes sens en alerte j'essaye d'analyser la situation, le nombre de personne, un quelconque bruit bizarre...

- Finissons-en ! murmuré-je la voix chevrotante mais assez fort pour que la personne m'entende.

Je garde la tête baisser de toute manière ce n'est pas ce qu'ils veulent regarder, ce qu'ils veulent c'est prendre leur pied ! Ne pas voir le visage de la fille complètement terrorisée.

Ethan & Billie  {Terminée}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant